*INTUITION* Comment éviter regrets, remords et si j'avais su

Un grand monsieur du Web est décédé il y a quelques semaines. Il était relativement jeune (64 ans), et était une référence sur la Toile depuis plus de 20 ans, mentor d’innombrables blogueurs qui ont commencé grâce à lui et ses formations (et ses encouragements), sa mort a laissé tout le monde interloqué et choqué. Il s’appelait Christian Godefroy

Il avait encore tellement d’années devant lui et il est parti si brusquement. Son départ brutal m’a inspirée cet article que je lui dédie

 

Ni remords, ni regrets

POUR VIVRE EN HARMONIE AVEC SOI ET AVEC LES AUTRES

 » Dans la vie on ne regrette que ce qu’on n’a pas fait – Jean Cocteau « 

 

COMMENT J’AI CONNU C. GODEFROY

Il y a quelques années (déjà pas mal d’ailleurs) je recevais les mails du Club Positif qu’il avait fondé.

Tous les jours donc je recevais des parole de sagesse, citations, contes etc.. toujours bien sûr dans le but de rester positif, de nous faire réfléchir et de nous faire progresser. Des textes parfaitement choisis,  reflets de son immense culture

Il y a 10 ans, il avait envoyé un texte magnifique à l’occasion du décès de son papa

 

Si j’avais su…

 

Si j’avais su que ce serait la dernière fois que je te verrais t’endormir, je t’aurais embrassé du plus fort que je pouvais.

Si j’avais su que ce serait la dernière fois que je te voyais franchir la porte, je t’aurais serré très fort contre moi.

Si j’avais su que ce serait la dernière fois que j’entendrais ta voix je l’aurais enregistrée pour la réécouter chaque jour.

Si j’avais su que ce serait la dernière fois, j’aurais pris le temps de m’arrêter et de te dire « Je t’aime » au lieu d’assumer que tu le savais.

Si j’avais su que ce serait la dernière fois, je serais resté là pour partager ce jour avec toi, au lieu de penser que tu en avais tellement d’autres à vivre que le laisser passer sans te voir n’avait pas d’importance.

On peut toujours remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui. On a toujours une seconde chance. C’est ce qu’on croit.

On pourra dire demain « Je t’aime », « Tu es important pour moi », « Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour toi? »

Mais sait-on jamais? Aujourd’hui est tout ce que je possède, et je veux te dire combien je t’aime.

Demain, ne l’oublions jamais, n’est jamais une certitude, juste une promesse. Aujourd’hui est peut-être notre dernière chance de dire notre amour.

 

Je dédie cette traduction libre à mon père, Henri Alexandre Godefroy, décédé le 20 février 2002. Il me manque

et il ajoutait …

 

Si vous pensez le faire demain, pourquoi pas aujourd’hui?

Parce que si demain ne vient jamais, vous risquez de regretter de ne pas avoir pris ce moment pour un sourire, une caresse, un baiser, une étreinte, une attention qui aura été son dernier souhait, sa dernière joie.

Prenez le temps de serrer ceux que vous aimez dans vos bras,

chuchotez-leur des mots tendres,

dites-leur combien vous les aimez, combien vous les aimerez toujours.

Prenez le temps de leur dire « Je te prie de m’excuser », « Je suis désolé », « Merci », « Il n’y a pas de problème », de les regarder d’un regard d’amour.

Si demain ne vient jamais, vous n’aurez aucun regret de ce qu’aurait pu être aujourd’hui.

Les regrets

Alors et vous, qu’allez-vous faire ?

C’est bientôt Noël : que vous soyez croyants ou pas, chrétiens, juifs, bouddhistes, musulmans ou athées, cette période ne laisse personne indifférent, alors prenez votre courage à deux mains :

  • dites à votre enfant combien il compte pour vous même si vous n’êtes pas toujours d’accord avec lui
  • dites à votre mère/père/soeur/frère que malgré vos différences et parfois différends vous les aimez
  • dites à votre collaborateur combien vous appréciez son travail et pourquoi il fait la différence pour vous
  • dites à votre voisin/voisine/collègue combien c’est un réconfort de les sentir présents à côté de vous
  • dites merci à tous ceux qui vous aident, donnez-leur un sourire, une accolade même si ce n’est pas trop « votre genre » (voir mon histoire plus bas)
  • dites à vos amis combien vous appréciez leur tendresse et leur amitié er RÉPÉTEZ-LE ils ne s’en lasseront JA-MAIS
  • prenez votre femme/mari/enfant/…  dans vos bras (c’est quand même plus sympa que de jouer devant votre ordinateur)
  • prenez le temps de « passez du temps » avec votre femme/mari, vos enfants (je sais …  vous êtes surchargé de travail mais le cimetière est rempli de gens indispensables)
  • prenez le temps de respirer et d’apprécier ce que les autres font pour vous (c’est tout de même plus positif que de râler parce qu’ils sont arrivés en retard au RV)
  • prenez le temps de dire à vos enfants que vous les aimez (c’est tout de même plus gentil que de hurler sur eux parce qu’ils mettent toujours un T. Shirt hideux)
  • prenez le temps de voir ce qu’il y a de positif chez chaque être que vous rencontrez (c’est tout de même plus constructif que de déblatérer sur eux)
  • prenez le temps d’aller voir votre vieille grand-mère et de la serrez dans vos bras (c’est tout de même mieux de le faire de son vivant plutôt que d’avoir des remords au cimetière)

ET …

  • prenez le temps d’apprécier vos qualités et d’accepter vos faiblesses (c’est tout de même mieux que de vous traiter de sotte ou d’imbécile à tout bout de champ)
  • prenez le temps d’imaginer ce que vous aimeriez que vos parents/enfants/fratries) disent de vous après le grand départ (ça vous permettra d’agir en conséquence et c’est plus positif que de vous ronger les sangs avec des « si j’avais su »
  • faites la même chose avec les amis/collègues/voisins …

« C’est par la rosée des petites gentillesses que le coeur redevient matinal et se rafraîchit. »

Kahlil Gibran

 

Ni regrets, ni remords, ni ‘si j’avais su »

ADIEU REGRETS, REMORDS ET « SI J’AVAIS SU »

Les regrets, remords et « si j’avais su » sont de véritables poisons pour l’organisme et votre vie en général,

vous vivez dans le passé, ratez le présent et n’entrevoyez même pas le futur

 

alors n’attendez pas que l’irréparable soit arrivé et exprimez votre affection, amour et tendresse à tous ceux que vous aimez je vous assure que vous sentirez HEU-REUX et eux AUSSI

Et maintenant je vais vous raconter une histoire qui va vous faire rire et qui me concerne

UNE LETTRE « PAS ORDINAIRE »

 

J’ai beaucoup de difficultés à exprimer mes sentiments, dire « je t’aime » est pour moi un exercice de haute voltige et je crois ne l’avoir jamais dit à quiconque jusqu’à ce séminaire que j’ai animé sur « la spiritualité au quotidien » il y a une vingtaine d’années

D’origine germanique par mon père, j‘ai pris de lui une « froideur apparente » qui masque en réalité une grande pudeur . Pour moi,  ce sont les actes qui « marquent » pas les paroles qui « s’envolent » comme le dit si bien le dicton.

Tous mes proches et mes amis savent qu’ils peuvent compter sur moi INCONDITIONNELLEMENT sans avoir besoin de demander quoique ce soit.

Avec mon père « on ne montrait pas ses sentiments » et le moule que j’avais construit était solide

Donc, au cours de ce séminaire où chacun devait exprimer ses sentiments, son amour, sa tendresse, aux personnes qui leur étaient proches, j’ai FAIT MOI AUSSI L’EXERCICE car j’ai pour habitude de montrer l’exemple au cours des ateliers.

Bon, ai-je dit,  je vais écrire à mes enfants et leur dire combien je les aime, combien je suis fière d’eux et combien je les admire.

Apparemment, pas trop compliqué pour n’importe quel quidam mais pour moi une véritable épreuve …

Il m’a fallu du temps mais j’ai réussi à écrire une lettre à chacun d’eux. Je les ai postées mais je les avais prévenus qu’ils allaient recevoir « une lettre pas ordinaire »

(là maintenant vous allez rire devant la réaction identique de mes deux petiots de l’époque) : Coups de téléphone complètement affolés

« Maman, tu es malade, tu as un cancer, tu nous caches quelque chose, on est sûrs que tu as quelque chose de grave, allez tu vas pas mourir, dis ? » 

Ils étaient en larmes et j’ai mis des mois à les persuader que, non,  je n’étais pas malade.

Maintenant à chaque Noël, je leur écris une lettre (ce qui constitue encore un exercice assez difficile mais j’arrive à le faire) en leur disant combien je remercie le ciel d’avoir deux enfants comme eux.

 

Alors, si vous lisez cet article, ni regrets, ni de « si j’avais su » et encore moins de remords, donnez, écrivez, dites votre affection, amitié, tendresse ou votre amour et vous ferez des HEUREUX à commencer par vous

 

Je vous recommande aussi l’article de Chantal Rialland sur mon autre blog qui s’intitule : »la gentillesse, une denrée en voie de disparition »

 

Pour terminer, je vous laisse écouter une chanson du dernier CD de Céline Dion qui résume Ô combien cet article avec la chanson « Parler à mon Père », dédiée à son père décédé il y a 9 ans

 

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26 commentaires
  1. Bonjour Sylviane,
    En ce qui concerne le décès de Christian, les regrets sont ceux de l’entourage et de la famille pour cet être cher.
    Je suis presque certaine que si Christian pouvait nous dire s’il avait des regrets, il dirait non.
    Cet homme a été généreux, à partager, donner et profiter de la vie.
    Dans ce cas on peut juste regretter qu’il soit parti un peu trop tôt, mais sa vie a été bien remplie.
    Je me suis posée la question et je dois avouer que si je pars demain, je n’aurais pas vraiment de regrets. J’ai fait quasiment tout ce que j’avais envie au cours de ma vie.
    J’ai essayé de donner ce que je pouvais de différentes façons.
    J’ai voyagé et mon aspiration actuelle est de partager mes connaissances avec mes lecteurs.
    Ils pourraient être plus nombreux mais cela se fera.
    Les regrets sont mauvais pour le moral, regardons les choses positives qui nous arrivent ou qui nous sont arrivées.
    Ressasser un passé qui aurait dû, ne sert à rien.
    Vivons le présent, on ne sait combien de temps il va durer.
    Les mayas n’ont-ils pas prédit la fin du monde le 21 décembre prochain.
    Ça approche, profitez-en.
    A tout bientôt.
    Danièle

    • Bonjour Danièle

      Je n’ai écrit cet article que pour que chacun pense à toutes ces choses que nous voudrions dire mais remettons, remettons et un jour il est trop tard.

      Alors osons, osons, osons pour ne pas avoir des regrets pur poison pour le corps et l’âme

  2. Bonjour Sylviane,

    je suis vraiment heureux que cette aventure synchronistique se poursuive sur ton blog pour de multiples raisons et notamment au travers de ce très bel hommage à Christian Godefroy, que je ne connnaissais que de nom et de renommée bien sûr. J’ai même eu l’occasion de recevoir une de ses offres promos qqes jours avant d’apprendre son décès par blog interposé. Faut-il y voir un signe là aussi? Nous verrons…..

    Cette page que tu viens d’écrire est magique et magnifique! Elle aura j’en suis certain de très profondes et émouvantes répercutions sur l’ensemble de ceux qui la liront…comme j’en ai ressenties moi-même.

    En lisant ce  » si j’avais su » aujourd’hui, je me suis souvenu immédiatement où et quand l’avoir entendu pour la seule et unique fois de ma vie… c’était il y a plusieurs années à la messe d’enterrement d’un homme exceptionnel qui a fortement contribué à la mise en place d’un projet professionnel d’envergure internationale (chut! c’est entre nous) auquel j’ai eu le plaisir de participer pendant de longues années. Il est resté pour moi, malgré son décès prématuré aux alentours de la cinquantaine l’image tutélaire du « Père fondateur ». Je sais qu’en ce moment il sait que je parle de lui et j’en profite donc pour lui dire une nouvelle fois « merci » pour l’oeuvre immense qu’il a su initier au service des autres. Comme d’autres le font pour Christian aujourd’hui, comme toi, en hommage au modèle qu’il a pu représenter pour chacun d’eux.

    Puisque nous sommes sur un blog dédié à l’intuition et aux synchronicités et que le sujet d’aujourd’hui s’y prête « comme par hasard » de façon on ne peut plus évidente, avec ton autorisation, je vais profiter de ce commentaire pour te raconter quelques « coïncidences » en rapport avec le décès de mon propre père qui lui-même est décédé prématurément (peu après la soixantaine ) il y a une vingtaine d’années. J’irai au plus court puisque cette période a été à l’origine d’une des plus émouvantes synchronicités qui m’ait été donnée de vivre. Malheureusement le caractère particulièrement intime de celle-ci fait que je ne peux la raconter ici pour éviter de la retrouver en goguette sur des réseaux sociaux. Je t’en réserverai la confidence par mail si tu es d’accord. Pour le reste, bien que ce soit toujours du domaine de l’intimité, je peux en parler plus facilement ici, avec l’espoir que cela permettra à ceux qui sont dans la peine et souvent dans le désespoir d’une séparation d’y trouver un peu de réconfort et de paix intérieure.

    Quelques jours avant son décès mon père avait fait un AVC et, récupéré trop tardivement par une équipe médicale, le pronostic vital ne laissait guère de place à une issue heureuse. La nuit de la veille, ou de l’avant veille peu importe,mon père est venu me voir dans mes rêves: il était allongé sur un brancard porté des infirmiers, dans un décor de temple égyptien, les yeux clos et semblait déjà mort. Arrivé à ma hauteur il a ouvert un oeil vers moi et dans un sourire confiant et rassurant il m’a dit: ne crains rien Jean-Luc.. car la mort n’existe pas! Fin du premier acte.

    Je te raconterai le second en privé , comme promis, et j’en arriverai directement au 3ème qui n’est que l’un d’une longue série de synchronicités qui n’est pas encore terminée à ce jour.

    Le 1er janvier au matin qui a suivi le décès de mon père je sortais de mon boulot car j’avais travaillé la nuit du 31 décembre. J’étais en voiture et avant de quitter le site où je travaillais je laisse passer un camion sur la route avant de m’engager derrière lui; Au volant je révassais de cette première fois où la famille ne sera pas réunie au complet chez mes parents pour féter la nouvelle année.
    Pris d’un petit coup de blues je lui adressai du fond du coeur un « bonne année Papa » comme si des fois il pouvait m’entendre, de là où il était. On a de ces idées loufoques quand on est dans la nostalgie… 1O secondes à peine plus tard le camion devant moi s’arrête au feu tricolore à un carrefour (que chacun retienne ça, c’est souvent très symbolique un « carrefour », il arrive même qu’on y positive!). Cette manoeuvre m’a permis de sortir de ma torpeur et de revenir rapidement dans la « réalité » du moment présent. Je m’arrête donc derrière le camion d’une entreprise de maçonnerie ou de carrelage je ne sais plus très bien.
    Je regarde le feu rouge (attention signal!) Et en déplaçant mon regard devant moi, juste sous mon pif ,fixée à l’arrière de la benne du camion j’aperçois cette inscription:
    « Entreprise Bonané-fils ». Difficile d’échapper à la larmousette non?

    Bon, allez je laisse la place aux autres pour raconter leur propres expériences. Je repasserai bientôt sur ton blog. Merci encore Sylviane pour cette page et ce blog magnifiques!
    Bien chaleureusement, grâce aux convecteurs achetés à prix canon, et du fond du coeur.
    Jean-Luc

  3. Re bonjour Sylviane et…. Danièle

    On se retrouve le 22 décembre au matin ici même (j’amène les croissants …de lune) pour se raconter en se tapant sur les cuisses comment on a réussi à survivre à cette immense opération de déstabilisation collective orchestrée par des clones ou des émules de Paco Rabane. Quand bien même il y aurait une évidente prise de conscience à faire (voir blog « opération succès » avec l’interview de la pointutre XXXXXXXL du calendrier maya par Lilou ) pour ce formidable évènement interplanétaire inutile de mettre au pied du sapin de Noël les plans du bunker anti machin sensé protéger tous ceux qu’on aime d’un « possible » qui n’a aucune raison d’exister puisque le 24 décembre la messe sera dite…ou pas! Mon petit doigt ,qui me raconte rarement des conneries , me dit qu’il est plus facile de gagner très largement sa vie sur un blog (formaté par Machin) que d’assister à la der des der le 21 de ce mois.

    Merde , ne reste plus que 9 jours quand même pour inverser c’te grosse connerie imaginaire!! 9! nombre fatidique maya etc…. Et alors????????????il parait que je croyais que chez les blogueurs c’est le nombre 7 qui changeait tout! (1997 euros la formation…on m’aurait menti? L’année 1997 ou 2007 bon,j’aurai compris, en droite ligne de Blanche Neige et les 7 nains! Wow! Argument fatal! ette 7 tes rats…)Mais là! 2012! Allez on se la joue positive: 2012 pas de blues! (bon les filles-les blondes seulement – remettez les blouses vous êtes pas dans le tempo!)
    Bon allez! je vous en claque une super véry sincère sur les joues pour si des fois c’est la dernière! (on sait jamais, Paco, il a pas dit que des conneries non plus dans sa vie…)
    Très , très , très chaleureusement et sincèrement!
    Rendez-vous donc le 22 à la premère heure le matin! (fais ch…moi qui n’ai attendu la retraite que pour faire la grasse matinée!)
    Bisous 13 amicaux!
    Jean-Luc
    PS: je fais quoi alors des ronds que j’ai mis de côté pour le calendrier des pompiers , du facteur et des éboueurs ??????????
    Ils seraient plus cons que les mayas d’avoir cru être être encore en vie en 2013? Une réponse s’impose, me semble-je!

  4. 3 heures plus tard ,le même, bien calmé;
    Toutes mes excuses à chacun et chacune d’entre vous, pour mon petit mouvement d’humeur de tout à l’heure.
    Désolé Danièle mais l’histoire du calendrier maya avec toute l’angoisse collective qu’elle génère inutilement m’a fait pété un plomb.
    A partir du moment où rien n’est joué puisqu’il ne s’est encore rien passé et que noous avons toujours la possibilité d’influer sur le futur par nos pensées, pourquoi imaginer à priori le pire?
    Je te propose d’aller voir sur ce lien: http://www.operation-succes.com/blog/aujourdhui-121212-devons-nous-avoir-peur-ou-nous-rejouir/ pour en avoir une idée plus réjouissante.
    Avec encore toutes mes excuses et toute mon amitié.
    Jean-Luc

  5. Bonjour chère Sylviane,
    Juste MER-CI de me rappeler qu’il ne faut JA-MAIS oublier de dire les bons mots au bon moment.
    J’ai perdu mon père à l’âge de 13 ans. Lui aussi était très jeune pour ce départ (62 ans) et nous n’avons JA-MAIS eu vraiment le temps de partager, de dire simplement les choses avec des mots et surtout avec le coeur.
    A chaque fois que je pense à cela, je pense à mes proches et n’hésite pas lorsque j’en ai l’occasion (et c’est bien à moi de la saisir et même de la créer…) de leur dire combien ils sont importants pour moi…
    Encore MER-CI pour tes partages et STP penses à ne JA-MAIS t’arrêter 😉
    Amitiés,
    Laurent

    • Bravo Laurent d’avoir le courage de dire à ceux que tu aimes que tu les aimes (je dis courage car pour moi c’est du courage)

      Bien sûr qu’aujourd’hui tu,regrettes tout ce que tu « aurais pu dire » mais 13ans c’est vraiment tôt pour se rendre compte que le temps peut s’arrêter brutalement pour ceux qu’on aime.

      Quand ma mère est tombée mortellement malade j’ai réalisé qu’elle était mortelle (je ne plaisante pas) alors, tu toi qui avais 13 ans en pleine adolescence (jamais très facile comme chacun sait) cela a dû être un véritable tsunami pour l’enfant que tu étais

  6. Bonjour chère Sylviane,
    Juste MER-CI de me rappeler qu’il ne faut JA-MAIS oublier de dire les bons mots au bon moment.
    J’ai perdu mon père à l’âge de 13 ans. Lui aussi était très jeune pour ce départ (début de la soixantaine) et nous n’avons JA-MAIS eu vraiment le temps de partager, de dire simplement les choses avec des mots et surtout avec le coeur.
    A chaque fois que je pense à cela, je pense à mes proches et n’hésite pas lorsque j’en ai l’occasion (et c’est bien à moi de la saisir et même de la créer…) de leur dire combien ils sont importants pour moi…
    Encore MER-CI pour tes partages et STP ne JA-MAIS t’arrêter 😉
    Amitiés,
    Laurent

  7. Bonjour Sylviane,
    Ton article me rappelle un petit diaporama qui a circulé sur le Net et qui racontait l’histoire d’un homme ouvrant une boîte et découvrant le cadeau qu’il prévoyait donner à sa femme à une occasion. Le jour où il y en aurait une. Il referme la boîte et la dépose, triste, dans le cercueil de sa femme…
    Cette histoire m’avait touchée très fort et depuis, j’utilise les objets que je rangeais pour les grands jours et j’ai appris à dire « je t’aime » à mes proches.
    Ton histoire avec tes enfants m’a fait rire aussi parce que je pense que si ma mère m’avait fait ce coup de la lettre, j’aurais eu la même inquiétude !
    Nous vivons une belle époque où de nouvelles techniques de croissance nous permettent de vivre des expériences profondément humaines et mes enfants en profitent largement.
    J’ai perdu mon père à l’âge de 12 ans, décédé après une longue maladie et je n’ai pas eu le temps de lui dire que je l’aimais. Il n’a pu rien me dire, lui non plus. Et c’est tout un rattrapage que d’en prendre conscience.
    Merci aussi pour le bel hommage à Christian dont le départ nous a tous sciés. A bientôt !

    • Bonjour Bernadette,

      Je ne sais pas ce qui s’est passé mais j’ai répondu à ton commentaire et pfff il n’apparaît plus ici. Bizarre, bizarre

      Oui, l’histoire de ton papa m’a beaucoup touchée parce que moi j’aurais pu lui dire que je l’aimais et tout et tout mais c’était impossible, il m’aurait regardée avec l’ air de dire « elle n’est pas bien ma fille » , j’ai perdu ma mère au moi de février et en septembre mon père est parti à son tour.

      Je leur ai prouvé combien je les aimais mais « chez ces gens-là » on ne parlait pas de tout cela et j’ai hérité de cette croix puisqu’il m’est à mon tour très difficile de dire à mes enfants que je les aime …

      Je vais m’atteler demain à la lettre que je leur écris tous les ans mais crois-moi c’est un exercice très difficile encore aujourd’hui malgré les thérapies, la psychanalyse, comme quoi …

      Ma consolation c’est que là où ils sont ils peuvent comprendre combien je les aimais et pour toit et ton papa c’est la même chose

  8. Bonjour Sylviane,
    Cette chanson de Céline Dion est très émouvante. Elle est en harmonie avec ton article. Je crois que, même si on dit les choses importantes du vivant de celui qui part, on a toujours des regrets soit de ne pas avoir fait certaines choses soit de ne en avoir dit d’autres, une fois que la personne est partie. C’est humain, et c’est aussi ce qui fait la beauté de la vie.

    • Bonjour Jean

      Oui j’ai adoré cette chanson de C. Dion car elle exprime bien toute la nostalgie que l’on peut éprouver quand nos parents sont partis surtout à cette approche de Noël

      Il y a les regrets de ne pas avoir parlé et puis les regrets de ne pas avoir eu le courage de dire certaines choses car honnêtement « on ne parlait pas de ces choses-là » à la maison ce qui est vraiment un regret

  9. Bonjour, petit moment de synchronicité, je viens juste d’écrire un article sur les souvenirs….et les regrets. J’aime ses moments où tout s’enchainent.

    • Bonjour Marcel,

      Je vais de ce pas lire votre article, je crois qu’en cette période de fête la nostalgie de ceux qui sont partis est plus aiguë que d’habitude

      Merci de votre visite sur le blog

  10. Bonjour Sylviane,

    Eh oui, on se laisse vite déborder par nos activités et on oublie l’essentiel. Comme en ce moment je suis débordé ( un peu) je profite de ce commentaire pour te remercier de ce que tu fais pour tous les amis blogueurs, de ta gentillesse et de l’amitié que tu donnes sans compter.
    Merci Sylviane.
    N’oublions jamais de vivre dans le présent car, comme tu le dis, demain personne ne sait s’il sera toujours là.
    Amicalement
    Christian

  11. Bonjour Christian,

    Et merci pour tes paroles qui m’ont vraiment touchée même si j’aide mes amis blogueurs sans attentes

    Merci aussi à toi de prendre le temps de souvent commenter mes articles et aussi pour ton blog qui respire bonne humeur et positivisme (Dieu sait si le monde en a besoin)

  12. Bonjour Sylviane,

    Quel bel article. Ce n’est pas facile d’écrire une lettre à un proche quand on n’a pas grandi dans un milieu familial où les émotions n’existaient pas ou n’avaient aucune place.

    C’est encore plus difficile d’écrire et ne pas avoir de réaction ou de réponse de la personne qui reçoit la lettre, tellement les émotions sont étouffées… Et cette personne part sans répondre…

    Amicalement,

    Sco!

    • Correction à mon commentaire ci-dessus :

      «quand on a grandi»

      et non

      «quand on n’a pas grandi»

      Ça fait toute la différence.

      Merci.

      Sco!

      P.S. Ce commentaire avait disparu et il est revenu grâce à une touche magique informatique…

    • C’est drôle Sco que tu parles de cela car une seule fois dans ma vie j’ai « spontanément » écrit une lettre à mes parents pour leur dire combien je les aimais et étais triste que nous soyons fâchés.

      J’avais vraiment ouvert mon coeur (ce qui tu t’en doutes était loin d’être facile pour moi)

      Aucune réponse, aucune allusion JA-MAIS et ils sont partis tous les deux sans REPONDRE. Dur dur mais je comprends aussi qu’ils avaient autant de mal que moi à exprimer leurs sentiments, n’empêche

  13. Bonjour à tous;
    comme promis il y a quelques jours je reviens le lendemain de ce grand jour magnifique. Je suis super heureux que tout se soit bien passé même au-delà ce que j’aurai pu imaginer pour moi-même. Le bonheur est encore plus complet puisque cette journée du 21 est enfin passée; tous ceux qui ont pu la redouter vont enfin pouvoir, soulagés, dormir sur leurs 2 oreilles .
    Meilleurs voeux de bonheur et de Bonne Ere à tous!
    Bien amiclement;
    PS: désolé pour les croissants mais je me suis levé trop à la bourre ce matin!

    • Bonjour Jean-Luc

      Tant pis pour les croissants (trop d’hydrates de carbone) heureuse de te savoir en bonne santé et par rapport à tout ce que l’on a pu lire sur la journée d’hier je la résumerai avec cette phrase du grand Einstein
      « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »

      Passe de bonnes fêtes avec ta famille et reviens-nous en pleine forme et avec le talent littéraire habituel

  14. Bonjour Sylviane
    Je découvre à l’instant ton hommage à Christian Godefroy et c’est vraiment magnifique ; je ne le connaissais pas depuis longtemps ( deux ans seulement ) mais c’était un être hors du commun , IMMENSE ( je ne vois pas d’autre mot pour exprimer ce qu’il représentait )
    J’ai été très touchée par ton article : j’ai eu l’impression de découvrir mon portrait – robot ; j’ai moi -même énormément de difficultés à exprimer mes sentiments ; en général , je préfère les traduire en actes ; ton article m’a fait prendre conscience de la nécessité de changer
    Amicalement
    Janine

  15. Bonjour Janine et bienvenue sur le blog

    Oui ce n’est pas facile de dire à ceux qu’on aime qu’on les aime si dans la famille « chez ces gens-là » comme dirait notre ami Jacques « on n’en parlait pas »

    Pour moi et encore aujourd’hui les actes sont plus importants que les paroles qui s’envolent cependant avec beaucoup de difficultés j’arrive à dire et à écrire à mes enfants que je les aime mais Dieu que c’est dur à sortir

  16. Oui Christian était un homme de coeur, sur ce point personne ne pourra dire le contraire et ô combien avait-il raison de nous écrire cette phrase emplie de vérité, d’amour et de bon sens;
    Si vous pensez le faire demain, pourquoi pas aujourd’hui?

    J’aurai tellement voulu allez le rencontrer en Suisse, et à force de remettre ce voyage, eh bien la vie s’est chargée de me faire comprendre, qu’il faut faire ce qui doit être fait.

    Il aura été sans aucun doute, pour beaucoup notre père spirituel.

  17. Bonjour Albin

    Oui pourquoi pas le faire aujourd’hui mais nous sommes toujours « empêtrés » dans des trucs soi disant urgents et on remet à demain. Hélas demain peut être trop tard

    Je n’ai pas suivi de formation avec lui (ce que je regrette car je crois qu’il était honnête) mais l’ai accompagné depuis le début sur le club positif
    Son départ « imprévu » devrait nous faire réfléchir sur notre vie et les gens qui nous entourent

  18. Avez-vous certains remords concernant des décisions que vous avez prises il y a quelques années, mais qu’aujourd’hui, si c’était à refaire, vous auriez une toute autre approche ? Ne vous en faites pas et surtout ne vous culpabilisez pas, car tous les gens qui évoluent en conscience font des choix moindres afin de les apprécier et ainsi faire des choix plus élevés ! Et les choix élevés d’aujourd’hui, ne sont-ils pas des choix moindres de demain ?

    Mais si vous n’avez jamais été conscient à faire des choix moindres, êtes-vous en train de vivre dans la plus complète indifférence, dans l’absence d’évolution ? Le regret est important, car il nous apporte le pouvoir de réfléchir et faire un choix plus élevé, mais l’indifférence nous emprisonne à répéter par habitude, les mêmes choix moindres en cherchant à avoir raison ou en jugeant les autres.

    Je comprends aussi qu’il peut être dérangeant de voir des infographies ou des liens sur votre site, mais cet article est vraiment pertinent dans votre domaine.

    http://www.relationplus.org/2015/5-choix-allez-regretter-5-ans.html

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