Je ne sais pas si vous vous souvenez de votre adolescence, moi si. Période horrible où mes parents ne me comprenaient pas … je me sentais isolée parce que déménageant souvent, mal dans ma peau, me trouvant grosse et inintéressante. Pffffffff !!!! Pas facile.
Ensuite maman à mon tour j’ai eu 2 enfants ados, période difficile entre toutes, rébellion, mauvaises notes, sorties entre copains et couvre-feu difficile à respecter même si dans l’ensemble nous avons traversé mes enfants et moi cette période plutôt bien, cela n’a pas été un long fleuve tranquille
LES ADOS ET LES PARENTS : STRESS DES 2 CÔTÉS
Ce problème de l’adolescence tous les parents le rencontre et souvent peut-être vous ne savez pas comment faire face à ces ados qui il y a à peine … quelque temps étaient encore en couche-culotte … ce que le temps passe tout de même, alors mon amie Sophie et à sa fille Angéline ont parlé sans tabous des problèmes qui sont inhérents à cette période
ADOS et PARENTS : ENTENTE POSSIBLE ?
Un ARTICLE INVITÉ de Sophie MIANNAY maman de 5 enfants et qui connait bien le sujet, elle est coach et sophrologue depuis plus de 12 ans et est la fondatrice de « La Muse du Dirigeant »
Voici donc Sophie et sa fille Angéline 16 ans qui vont vous donner « leurs trucs » pour que ça fonctionne , une conversation qui aidera sûrement pas mal de parents et donnera des idées pour tous ceux qui ont des neveux, cousins ou simplement des fils et filles d’amis
LES ADOS, LES PARENTS ET LE STRESS : Des SOLUTIONS POSSIBLES ?
Dans les lignes qui suivent vous allez mieux comprendre votre Ado, pouvoir lui suggérer quelques pistes intéressantes pour se sentir mieux, gérer la pression et même changer votre comportement.
Vous qui avez à la maison des enfants entre 12 et 18 ans, vous vous demandez certainement quelles attitudes adopter face à des comportements qui vous semblent bien curieux. Vous avez lu des livres sur le sujet, consulté les articles des spécialistes, essayer des techniques pour mieux comprendre et aider votre enfant.
SOPHIE :
Cela n’a peut-être pas fonctionné comme vous le souhaitiez. Je vais vous dire une chose. Votre enfant a changé, ce n’est plus votre petit, dépendant de vous et obéissant à vos demandes.
Et tout ce que l’on peut mettre en place ne s’envisage désormais que comme un investissement à long terme. Il ne faut rien envisager vraiment à court terme.
C’est ainsi. Maman de 5 enfants, je me suis améliorée à mesure des années, découvert ce qui fonctionne plutôt bien. D’ailleurs aujourd’hui, si vous le voulez bien, vous pouvez nous suivre Angéline, ma fille de 16 ans et moi dans nos réponses à 4 questions auxquelles nous allons répondre toutes les deux, selon nos points de vues et nos ressentis.
Mais avant de débuter, je tenais à préciser ceci. Pour moi dans le mot Ado, on peut entendre « A dos ». Je préfère les appeler jeunes adultes. D’ailleurs dans certaines civilisations, un rite est prévu au passage de la puberté et ils sont définitivement reconnus comme « jeune adulte apprenant la vie ».
La transition est donc de très courte durée, le temps du rituel. La personne n’est donc pas rangée dans un couloir temporel incroyablement long, pont entre l’enfance et « le monde adulte ». Voir mon enfant grandir et le considérer comme un jeune adulte me permet de le ressentir et de l’écouter différemment.
Comment trouver sa place dans le groupe (au collège, lycée, clubs sportifs, artistiques…) ?
ANGELINE :
Ce n’est pas très très facile de répondre à cette question, mais je peux dire tout de même que pendant un long moment (la partie collège de ma scolarité), j’essayais de faire comme les autres filles.
Je me disais que peut être si je prenais mon sac comme elle, si je me coiffais comme elle et bien d’autre chose… elles m’intégreraient à leur « cercle ».
Mais au final je n’ai réussi qu’à me faire du mal puisque en réalité ces filles ne me correspondaient pas. Donc j’ai passé une bonne partie de mon collège seule.
Puis un jour ma sœur m’a dit « il vaut mieux être seul que mal accompagné », et ça m’a ouvert les yeux ! Alors j’ai commencé à être comme je suis et puis mes amis sont venus tous seuls, et c’était vraiment des personnes avec qui j’avais de vraies affinités. On m’a souvent dit que j’étais originale et toujours souriante, j’ai compris que l’originalité et la joie apporte plus pour nous et pour les autres que de vouloir absolument rester conforme à ce que les gens sont autours de nous.
SOPHIE:
J’ai toujours conseillé à mes enfants de développer leur individualité. Que ce soit au niveau de leurs passions, goûts personnels, tenue vestimentaire.
Je leur enseigne dès le plus jeune âge à développer leur leadership, à être les deux pieds ancrés dans « qui je suis » en conservant une ouverture aux autres, le partage et les bienfaits de l’optimisme, de la solution plutôt que du problème, d’apprendre de ses « échecs » et de mettre en place des actions pour mieux faire la prochaine fois.
Comment trouver l’équilibre dans les sorties, l’alcool et la fumette ?
ANGÉLINE :
- ahah les sorties entre amis, c’est vraiment je pense une étape dans l’adolescence ! Je veux dire, c’est à ce moment qu’on peut se créer un « groupe » d’amis avec lesquels on rigole et s’amuse.
- Mais je pense que nos parents, et là à ma mère, doivent nous faire confiance puisque même si on nous l’interdit tôt ou tard on finira par boire ou fumer. Evidemment dans cette relation de confiance, il faut prévenir l’enfant des problèmes que ça peut entrainer et qu’il n’est pas obligé à chaque soirée de finir « malade ».
- Mais si cette confiance est dépassée, si je dépasse les limites, si je fais des choses derrière le dos de ma mère je sais que se sera difficile avant d’en avoir une autre et c’est pareil pour mon père. Donc il est avantageux de respecter cette confiance-ci, surtout qu’elle est importante pour une bonne relation mère fille.
SOPHIE:
J’ai toujours privilégié la discussion, la confiance en mes enfants, essayé de me fier à leur bon sens, au fait qu’ils pouvaient être dans le groupe sans déroger à leurs convictions.
On peut trouver plaisir à être avec des gens qui consomment de la drogue sans pour autant le faire. Ou le faire mais sans se retourner complètement le cerveau toute la journée, pareil pour l’alcool. Plutôt orienter le jeune adulte vers un accomplissement de soi, vers ses passions, le fait que la vie peut être vraiment sympa (même adulte), faire très attention à ne pas les dégouter de prendre des responsabilités dans la vie par des phrases du type :
« tu verras quand tu devras aller travailler et payer tes factures ou la vie est dure, je suis fatiguée… « Montrer la beauté de la vie par notre exemple, voilà le summum de l’ « éducation » ! Je préfère dire que j’inspire plutôt que j’éduque.
Comment gérer la pression à l’école et se préparer aux examens ?
ANGÉLINE :
- Pour ma part, je suis en première Littéraire et je vais bientôt passer mon bac. Je commence à me rendre compte de la chose. Je ne me mets pas énormément de pression à l’école et ma mère non plus. Mais je sais ce que je dois faire et je sais que j’en suis capable.
- Bien sur pour mon bac blanc j’ai fait de l’hypnoseafin de me concentrer avant chaque session de révision, et cela m’a beaucoup aidé !
- Puis j’ai eu aussi des difficultés à m’endormir le soir, peut être dues au lycée, je ne sais pas…mais j’ai aussi fait de l’hypnose avant de m’endormir et sans mentir ça m’a vraiment aidée, je recommande !
- Pour me vider la tête après une journée de cours, j’écoute de la musique et je sors dehors aussi pour voir les arbres, je veux dire qu’il faut qu’on se trouve, en temps que jeune adulte, quelque chose sur lequel se concentrer et se raccrocher quant ça va ne pas ou juste quant on a besoin d’être seul.
SOPHIE:
Je leur ai toujours appris que l’école c’est l’école et ce n’est pas toute leur vie. J’ai souvent remis l’école à sa place. Un endroit pour s’instruire, préparer un diplôme, se former. Un endroit où on respecte le professeur et ou on s’engage à fournir le travail nécessaire.
Cela dit, devant certains profs peu sympas et plutôt « disqualifiants » pour l’élève, je leur ai permis de relativiser en leur ouvrant les yeux sur où se situe l’intervention du professeur (transmettre un savoir sur un sujet, une passion, se débrouiller pour que l’élève comprenne ce qu’il dit) et où ne situait pas son intervention (faire de la projection personnelle, donner des idéaux politiques, punir sans raison, embrasser la profession sans réelle motivation).
Donc dans l’ensemble, elles sont bonnes élèves et souvent appréciées de leurs enseignants et régulièrement déléguées de classe, elles vivent une scolarité tranquille.
En dehors de l’école, je les encourage à développer leurs passions, s’investir dans le quotidien de la maison, s’amuser et avoir une vie sociale (l’école n’est pas faite pour ça, bien qu’on s’y fasse des amis que l’on voit à l’extérieur et que l’on est content de retrouver chaque jour)
Bien sûr apprendre tout au long de l’année, faire de son mieux et pour la préparation aux examens et la gestion du stress, elles ont toutes pratiquées ‘hypnose et la sophrologie sans exception. Elles font du théâtre ce qui a favorisé les épreuves à l’oral. Et ça marche !
Comment garder le contact entre parents et jeunes adultes ?
ANGÉLINE :
- Garder le contact hein ? Hum… je dirais que les deux doivent s’intéresser à l’autre et puis trouver des points en communs, sortir, rire !
- C’est exactement comme en amitié, enfin en quelque sorte, faut pas avoir « honte » de sa mère aussi ! Non parce que j’ai des amis à moi qui n’aiment pas faire des sorties avec leur mère, alors que moi au contraire je voudrais absolument ! Il ne faut pas oublier de profiter de toutes les personnes qui sont autour de nous sans oublier (ce qu’on a tendance à faire) ceux qui sont le plus proches de nous (mère, père, grand parents, sœur,…)
SOPHIE : garder le contact par la discussion, l’intérêt à la vie du jeune adulte et le partage d’activités à l’extérieur de la maison :
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Shopping
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Randonnées
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Voyages
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Activités culturelles
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Et le laisser inviter ses amis à la maison, faire des fêtes… autoriser les sorties, l’accompagner, connaître les autres parents et tisser des liens de parents à parents.
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Le laisser tranquille quand il a besoin de s’isoler dans sa chambre. On discutera après.
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Faire passer un message : Etre subtil dans l’éveil à un problème, un danger et parler plutôt avec un langage émotionnel.
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Le remettre à sa place lorsqu’il vous prend pour un puching ball afin de passer ses nerfs ☺
Pour conclure, les mots adaptation et inspiration sont ceux qui sont le mieux adaptés à la situation.
Sachez que jamais vous ne pourrez faire gober quoi que ce soit à vos enfants si vous ne le faites pas vous-mêmes. Prêcher la moral alors que vous êtes un père qui se fait retirer le permis pour conduite sous l’emprise de l’alcool, ou que vous disputez votre enfant parce qu’il ne sait pas gérer un budget alors que vous-mêmes êtes souvent à découvert et accro des jeux comme le loto, voyez ça ne va pas du tout.
Ou bien encore si vous êtes toujours déprimé et que vous voulez que votre enfant soit épanoui ou bien encore vous voulez qu’ils travaillent bien à l’école alors que vous méprisez les enseignants et encore vous voulez que votre enfant fasse des études pour avoir un bon travail mais vous vous souffrez dans votre travail actuel et vous passez votre temps à vous en plaindre.
Vous voulez changer votre enfant ? Changez vous vous-mêmes d’abord car lui vous prendra en flag !
Voilà un conseil qui vaut de l’or ! Faites de votre mieux, mais faites le. Listez ci-dessous, 2 actions que vous allez mettre en place dès ce soir pour améliorer la qualité de votre relation à votre enfant :
Et toi ANGÉLINE, ta conclusion ?
Un foyer paisible c’est limite aussi important que d’avoir des amis, parce qu’on a beau dire ce qu’on veut c’est comme même rassurant de savoir qu’il y a quelqu’un derrière nous.
« Quand nous aimons, nous sommes l’univers et l’univers vit en nous. » Octave Pirmez
Alors et vous qu’en est-il de vos rapports avec vos ados, cela est-il facile ou pas ?
Comment arrivez-vous à concilier entente et moments de rébellion de vos ados ? Avez-vous des trucs et astuces dont vous pourriez nous faire profiter ?
Comment vivez-vous ces moments-là ?
Si vous êtes entrepreneur(e) ou souhaitez l’être
Si vous êtes coach ou souhaitez l’être
Si vous souhaitez définitivement en finir avec une relation à l’argent détestable eh bien je vous conseille chaleureusement d’adhérer à cette association que j’ai connue tout à fait « par hasard » à travers une amie et depuis j’ai suivi les cours de Marcelle de la Faille en avril et à travers tous les documents qu’elle nous distribue généreusement à travers AFICEA
Je vous ai toujours dit que je payais mes cours, mes formations et mes bouquins donc je pouvais parler « à l’aise » des personnes ici sur le blog, c’est chose faite
Je ne regrette vraiment pas de faire partie de cette association et de connaître Marcelle de la Faille, une personne intègre comme je les aime qui met en application ce qu’elle enseigne ce qui n’est pas hélas toujours le cas de beaucoup de formateurs (je ne nommerai personne).
Pour adhérer il vous suffit de cliquer sur l’image
Bonjour Sylviane et Sophie,
Moi aussi, dans le mot ados, j’entends le mot «à dos» et les gens se demandent pourquoi il y a difficulté de communication entre les adolescents et les adultes.
En ce qui me concerne, je ne peux pas parler en tant que parent, parce que je n’ai pas d’enfants. Au passage, je salue bien bas Sophie d’en avoir cinq. Je salue d’ailleurs tous les parents, parce qu’être parents n’est pas de tout repos, d’après ce que j’observe autour de moi.
Ceci dit, je n’ai pas traversé de période de turbulences avec mes parents lorsque j’étais adolescente et je considère avoir eu une belle enfance et une belle jeunesse en général.
Bon courage à tous adolescents qui traversent une période difficile avec leur parents et vice versa.
Amicalement,
Sco! 😉
Bonjour Sylviane,
Et bien je ne me souviens pas avoir eu de gros problèmes avec mes 2 fils lorsqu’ils étaient ados.
Cela vient peut-être du fait que j’avais des horaires élastiques et que très jeunes je leur ai appris à être indépendant. Non pas responsable, car à 10 ans on ne peut pas être responsable mais indépendant.
En plus il y avait une vraie confiance qui s’était instaurée entre nous et le respect des autres membres de la famille.
Bien entendu ils ont fait des bêtises, comme tous les jeunes ados mais je n’ai pas eu de conflit comme on peut en voir dans certaine famille.
Je souhaite à tout le monde que cela se passe aussi bien que cela c’est passé chez moi.
Par contre pour mon adolescence personnelle ça n’a pas été du tout pareil. Mon enfance n’a pas ressemblé à la leur, c’est la raison principale pour laquelle j’étais plutôt comme un chien écorché lorsque j’étais ado. Pourtant ma maman était un ange avec moi malgré les difficultés.
Belle et douce journée.
Danièle
Merci pour cette interview. J’ai une fille qui a 17 ans et un fils qui va avoir 15 ans. Ma femme et moi essayons d’avoir le plus de dîner ensemble (tous les 4) et le Samedi matin on fait un petit déjeuner où l’on discute de ce que l’on fera la semaine prochaine ainsi que d’autres sujets qui pourraient générer du stress. Il est important que garder ces « réunions » pas trop longues ou les sujets discutés en respectant le droit de parole de chacun et que chacun se sente entendu et compris.
Bonjour Sylviane et Sophie.
C’est un bel exemple qui réchauffe le coeur
de voir qu’un parent être à l’écoute de son « ado »
tout en se respectant lui-même ainsi que ses valeurs.
J’aime beaucoup la phrase:
« Je préfère dire que j’inspire plutôt que j’éduque ».
Être un parent , un guide mais ne pas se prendre pour
un parent mais un inspirateur…voilà une jolie formule
que je retiens