L’un des plus gros problèmes que la plupart des habitants de cette planète rencontrent journellement c’est de DIRE NON. Ce simple mot de trois lettres les remplit d’effroi, provoquent stress bien sûr, maux et maladies diverses et surtout les handicapent de telle façon que bonheur et bien-être sont des mots totalement inconnus dans leur vocabulaire. Alors, facile ou pas de s’affirmer ? aujourd’hui, vous allez apprendre dans cet article comment DIRE NON sans vous stresser comme des malades et vous allez voir que finalement ce n’est pas si dur que ça … en appliquant des trucs à moi
Les articles sur l’affirmation ont un grand succès sur ce blog et j’ai pratiquement tous les jours des mails de lecteurs qui voudraient trouver force et courage pour pouvoir enfin dire NON
S’AFFIRMER ET DIRE NON C’EST FASTOCHE , VRAI OU FAUX ?
Je vais faire une réponse de normand, c’est vrai et c’est faux
Vrai parce que finalement cela se résume à répondre à 3 petites questions et qu’il suffit TOUJOURS se poser … jusque là pas de problèmes
MAIS (c’est toujours le mais qui fiche tout en l’air si vous pensez bien …)
quand vous avez du mal à dire NON, ces 3 petites questions résument justement votre problématique
Donc dire NON c’est facile et pas facile alors aujourd’hui vous allez apprendre à « slalomer » avec l’affirmation ou dit autrement vous allez apprendre à vous affirmer sans vraiment vous stresser
NON est le mot le plus difficile à dire par une partie de la planète
Vous n’arrivez pas à dire NON à vos enfants
Vous n’arrivez pas à dire NON à votre mari/femme
Vous n’arrivez pas à dire NON à votre boss
Vous n’arrivez pas à dire NON à vos amis
Etc…
Alors que vous ne voulez qu’une chose c’est dire NON mais ce simple mot vous met dans des états pas possibles, stress, mains moites, sueurs froides, bégaiements, mal à l’estomac, à la tête surgissent dès qu’il faut dire NON à la belle-mère, à la copine, à votre femme, enfin dès que le NON pointe son nez
Donc aujourd’hui BASTA, vous allez apprendre simplement à dire ce petit mot de 3 lettres sans entrer dans des états de stress à vous provoquer une crise cardiaque (je ne plaisante pas)
CONNAISSEZ-VOUS LES TROIS PHRASES MAGIQUES POUR VOUS AFFIRMER , POUR DIRE NON ?
Dès que vous devez vous affirmer, posez-vous VITE ces 3 questions
Si je dis NON, qu’est-ce qui peut m’arriver ou en d’autres mots DE QUOI AI-JE PEUR , quelle est ma peur ?
Si je dis NON QUEL EST LE RISQUE, qu’est-ce que je risque concrètement ?
Si je dis NON, SUIS-JE PRÊT(E) À ASSUMER LE RISQUE, suis-je prêt(e) à courir ce risque quel qu’en soient les conséquences ?
Quelqu’un d’affirmé dit NON et BASTA pas d’explications ni surtout de justifications du type :
« non, je ne peux pas aller au cinéma avec toi parce que je dois aller chez le médecin »
La 2e partie de la phrase est inutile pas besoin de se justifier, c’est clair net et sans bavures
Mais (je vous l’avais dit que c’était toujours le mais qui fichait tout en l’air) la plupart des personnes non affirmées (non assertives) ont du mal à dire NON et ne pas se justifier donc
Pour éviter de vous stresser, commencez par dire NON et si la justification vient juste après ne vous culpabilisez pas, ce n’est pas l’idéal mais l’important est d’avoir dit NON
N’oubliez jamais que pour faire un km il faut faire un premier pas (Lao Tseu) donc petit à petit, vous arriverez à dire les choses et à vous affirmer sans justifier votre NON c’est ce qui compte
Car en disant NON vous avez écouté votre Enfant Intérieur, vous avez ÉCOUTÉ et ENTENDU réellement vos besoins alors ne soyons pas fondamentalistes, NON est dit et c’est le principal avec le temps vous ne vous justifierez plus, le NON viendra spontanément et sans problème et sans avoir à vous justifier
En attendant, justifiez-vous si cela est plus facile pour vous et ne vous prenez pas le chou avec ça
Bonjour Sylviane,
Ce n’est pas évident de dire non mais il vaut mieux dire non que de s’engager dans un projet que l’on sait perdu d’avance ou un rendez-vous que l’on ne peut pas honorer.
On a toujours peur de froisser la personne qui demande mais dire oui et ne pas faire ce que l’on doit est bien pire que de dire non.
Il y a quelques années, j’avais un ami qui ne savait pas dire non. Du coup il se retrouvait à devoir être à plusieurs endroits à la fois. C’était ingérable et je n’aurais pas aimé être à sa place.
Belle et douce journée.
Danièle
Cet article tombe à point nommé !
J’ai un NON à dire. Un gros NON qui a du mal à sortir en réponse à un sms qui m’a carrément « gonflé ». Car pourquoi envoyer un sms quand on pourrait appeler pour une chose que l’on juge importante.
Et pourtant, je vais le dire, ce NON et en plus sans me justifier.
Ou peut-être un « NON, impossible ».
Mais hélas, la personne à laquelle mon NON s’adresse, va se croire obligée de m’appeler pour me demander pourquoi, pour essayer de me convaincre…
Alors, que répondrai-je ?
Car il y a ceux qui comprennent votre NON et l’acceptent, puis les autres qui vous culpabilisent, insistent, vous en veulent…
Mais comme mon enfant intérieur en a marre de faire plaisir à tout le monde, il va faire son ado et se rebeller !!!
A bientôt.
B
Bonjour Sylviane,
Dire non c’est vraiment prendre le risque
de ne pas se faire aimer. Selon les blessures,
pas toujours facile, le spectre de la solitude
et du rejet rodent!
Bonjour Sylviane,
Je n’ai plus de problème pour dire non, mais pour ne pas blesser ou faire de la peine il m’arrive quand même de me justifier. 🙂
Mais en effet, c’est vraiment une question d’attitude et comme tu le dis d’affirmation.
Bien amicalement,
Christine
3situations.
Un individu vous accoste :
– Tu me donnes 1000 euros ?
– Tu viens coucher avec moi
– Tu m’héberges là ce soir ?
Eh voilà, vous savez dire non !
Et bien figurez-vous, Sylviane, que mon NON n’a pas été entendu, comme je m’y attendais du reste.
Cependant, j’ai laissé mon téléphone sonner et n’ai pas écouté ma messagerie, en plus…
Et bien savez-vous ce que mon interlocuteur a fait ? Il a utilisé des voies détournées et appelé ma fille pour lui demander le pourquoi du comment !
C’est-y pas vicieux, ça ?
Comme quoi, un NON ferme, clair et définitif ne suffit pas toujours à se faire entendre !
C’est étrange ce que les gens ont besoin de comprendre les raisons d’un refus. Alors qu’en plus, ces raisons peuvent être inventées de toute pièce !
Il y a dans ce refus d’entendre une forme de harcèlement et d’irrespect. Mais comme le chantait si bien notre ami Brassens : « le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con !!! »
B.
En ce qui me concerne, j’ai de la chance : on ne me demande pas grand chose (je fais peur…:)). C’est vrai, j’ai du mal à résister à mes gosses, mais ma fille vient d’avoir son permis de conduire, et là, je n’ai pas de difficultés à lui dire non lorsqu’elle me demande la voiture. Ca n’est pas un jouet et j’ai encore le souvenir d’une de mes amies, qui s’est pris un arbre le jour de l’obtention de son permis. Coma, paralysie…vie foutue. Je vais avoir du mal à me débarrasser de cette image, et tant qu’elle sera là, ce sera Non…et re non. Je refile la patate chaude au papa…
C’est amusant votre commentaire, Cécile.
Ma fille aussi vient d’avoir 18 ans et le permis. Elle a eu sa voiture aussitôt, pas bien grosse, mais qui lui permet d’être autonome et indépendante. Je n’en pouvais plus de faire le taxi pour mes ados… Elle l’utilise bien et contrairement à vous, je n’ai pas peur. Le jour de sa majorité, c’est comme si on m’avait enlevé une pelure de responsabilité des épaules : désormais, cette responsabilité nous la partageons à 2. Je veille sur elle, je suis vigilante, je lui demande de me dire où elle va, je n’aime pas trop qu’elle conduise la nuit, mais elle sait que je ne peux plus, comme avant, décider les choses à sa place. Et ça, ça vaut pour tout : le sexe et le risque de maladie et d’enfant, la voiture, les relations amicales, les sorties et les voyages. Il y a peu, elle a eu un petit souci de pilule et a craint d’être enceinte. Je lui ai dit que je la soutenais si elle préférait avorter, mais qu’il fallait qu’elle comprenne bien que ce n’était pas MOI qui allais subir cette intervention, mais ELLE. Heureusement, l’affaire s’est bien terminée mais elle est intelligente et a compris la leçon.
La peur n’évite pas le danger, hélas. Et je pars du principe qu’une fois majeurs, nos enfants doivent prendre leur vie en main et assumer leurs choix, avec les joies et les risques qui vont avec. Tout ça avec mon soutien et ma vigilance, bien entendu.
Sinon, ils ne grandissent jamais vraiment, et ne quittent pas aisément le nid.
Or, c’est quand même le but, qu’ils vivent leur vie sans nous, non ?
En septembre, ma fille part faire ses études à Paris… Quoi faire d’autre que de l’encourager ?
Bon courage pour les OUI à la voiture à venir !… Lol !
B.
Bonjour Sylviane,
Pas si difficile que ça de dire non. Ce qui est le plus difficile, c’est de ne pas dire certaines choses lorsqu’on aimerait les dire.
Et je dis oui à la tante Cunégonde pour un petit deux semaines à Menton sur la Côte d’Azur.
Amicalement,
Sco!
Bonjour Sylviane,
Ce qui me contraint à essayer de dire non le plus souvent, ce n’est pas la volonté de m’affirmer, mais la peur de vivre un moment trop insupportable.
Des amis qui tiennent absolument à t’inviter avec ton mari pour le week-end…alors que c’est l’ennui assuré, l’enfer surtout pour le mari en question !
Entre leur gentillesse et la corvée il faut trancher.
Le souvenir de ne pas l’avoir fait par le passé te rend courageux!
Mais c’est vrai que j’en passe par le mensonge, sans état d’âme.
Il faut survivre !
Amitiés.
Marie.
Bonjour Sylviane,
Savoir dire non est vital pour sa santé.
Dire non n’est pas toujours facile soit, mais après quel soulagement.
Savoir dire non, c’est savoir s’affirmer et en être d’autant plus respecté. Que avantage en tirons nous de ne pas savoir dire non ? Nous nous attirons que des ennuis. C’est un cercle vicieux nous enfonçant dans le marasme de la non confiance en soi.
NON et NON, sachons nous affirmer !
OUI et OUI, sachons croire en nous et la vie sera plus facile.
Sujet intéressant, je reste sur ma faim.
Hélène
Bonjour Sylviane
Je déteste tellement être enquiquinée et me trouver embarquée dans des situations qui m’ennuient que je n’ai aucun mal à dire non ; en revanche comme je n’aime pas blesser les gens , la plupart du temps je ne donne pas mes vraies raisons et j’assortis ce nom d’un gros mensonge (j’ai beaucoup d’imagination pour ça ); je pense qu’en face la personne n’est pas dupe mais les apparences sont sauves (! ) ; c’est très lâche mais j’assume
Janine
Bonjour Sylviane,
J’ai l’impression que la justification est très souvent nécessaire.
Qu’est ce qui suit un « Non » ? Un « Pourquoi ? » très souvent…
Il y a certainement un juste milieu à avoir entre être soi-même et ne pas blesser l’autre.
Bien amicalement,
DOrian
Bonjour Sylviane,
On sait que c’est important d’apprendre à dire NON. Je n’ai jamais eu de mal à le faire avec mes enfants, sans doute parce que je sentais à quel point je les protégeais en le faisant. Maintenant qu’ils sont adultes, ils m’en remercient, à leur manière.
Par contre, en couple, j’ai toujours eu beaucoup de mal, surtout au début de mes relations. Par peur de perdre l’autre… petite fille abandonnée par son père…
Excellente, ta vidéo ! Et sur un sujet essentiel qui va, j’en suis certaine, apporter beaucoup à tous ceux et celles qui ne savent pas dire non. Mais qu’ils se rassurent : ça s’apprend !
A bientôt !
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