Pas facile d’être parents car il n’existe aucun livre qui marche pour tout le monde et chacun doit finalement se débrouiller avec les moyens de bord. Cependant certaines choses sont à ÉVITER À TOUT PRIX et cela que vous soyez américain, chinois ou français. Quels que soient votre couleur de peau, votre pays, votre situation sociale, certaines règles éducatives sont valables sur la planète entière. Alors que faut-il faire pour que vos enfants puissent progresser et s’épanouir ? Ecoutons Chantal Rialland
VOUS VOULEZ QUE VOS ENFANTS PROGRESSENT ? FÉLICITEZ-LES !!!
La Chronique de Chantal Rialland, psychothérapeute et auteure
Vos parents se sont fait beaucoup de soucis pour vous.
Ils voulaient que vous réussissiez, que vous travailliez bien en classe, que vous ayez une bonne éducation.
Pour ce faire, ils ont voulu vous pousser et vous encourager. Ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient. Dans la plupart des familles, on a répété inlassablement aux enfants :
« Donne-toi du mal »,
« Tu n’en fais pas assez »,
« La vie est dure »,
« Cela ne va te tomber tout cuit dans le bec »,
« Ne rêve pas ».
En fait d’encouragements, c’étaient des critiques.
Vous voyez les résultats que cela donne… Cela vous a construit « un bourreau intérieur » qui fait que vous doutez de vous. Que vous vous stressez. Que vous « luttez contre » sans cesse et que vous vous faites une montagne de tout. Logique, puisque on vous l’a enseigné depuis l’enfance…
Ne faites pas la même chose pour vos enfants.
Les plus beaux cadeaux que vous pouvez leur donner est d’avoir confiance en eux et en la vie.
Cela ne veut pas dire les laisser tout faire et « être baba d’admiration » quand ils vous désobéissent ou font des bêtises.
Voici quelques modes d’emploi :
Les aider à prendre conscience de leurs aptitudes et de leurs qualités. Les féliciter pour cela. Les encourager à les mettre en œuvre.
Leur donner l’habitude de se lever et de se coucher en remerciant la Vie.
Leur expliquer qu’ils ont une personnalité unique et une mission à faire sur cette terre. Leur dire de chercher laquelle et que vous êtes là pour les accompagner à la réaliser.
Leur apprendre à se connecter à leur Etre intérieur et à écouter leur intuition. Méditer quelques minutes par jour peut leur être très précieux.
Leur donner une éducation affective. Leur expliquer les sentiments humains. Leur dire que c’est normal d’être jaloux de ses frères et sœurs et de les aimer en même temps.
Toujours dire à un enfant aîné lorsqu’un bébé arrive que c’est grâce à lui que vous avez voulu un deuxième enfant. Vous êtes tellement heureux avec lui que vous souhaitez multiplier ce bonheur. Le remercier. Il sera très fier. Cela l’aidera à surmonter sa souffrance face à cet intrus avec lequel il doit désormais partager ses parents.
De plus, « la cerise sur le gâteau » est que cela va beaucoup pour aider vous-même. Car l’on ne peut enseigner et transmettre que ce que l’on a intégré et que l’on vit.
www.chantalrialland.com
Bonjour Sylviane, en tant qu’adultes nous devons essayer de planter de belles graines chez les enfants que nous côtoyons. Tout est aussi dans la façon de le dire et dans le ton employé. Un même message peut être perçu comme une critique ou un encouragement et je pense que les enfants sont très sensibles à cela.
En ce qui concerne le bourreau intérieur, il vient de tout l’environnement familial et société et tout le monde y a droit.
Bonne chose, mauvaise chose ? Pour ma part, c’est en essayant de m’ en libérer que j’ai accompli tout un chemin intéressant.
zenie
Bonjour Sylviane,
Les enfants sont comme les grands, ils ont besoin de reconnaissance et d’amour. La vie trépidante que beaucoup mène leur fait oublier ce besoin essentiel que l’on doit donner chaque jour à nos proches. Complimenter l’autre pour ce qu’il et autant que pour ce qu’il fait est valorisant, il ne faut pas oublier ces compliments.
A tout bientôt.
Danièle
Merci pour cet article très parlant pour l’éducation des enfants.
Il est indéniable que c’est au berceau que ce travail peut débuter. Pour avoir mis au monde trois enfants, j’affirme que c’est ce type d’action qui, progressivement, permet de faire émerger une personne équilibrée et heureuse.
J’ai, pour ma part, fait le contraire, c’est-à-dire, ce que l’on m’avait appris.
Mes enfants, aujourd’hui, font des efforts pour évoluer, car j’ai appris à pardonner mes parents.
J’échange librement avec mes enfants sur mon histoire et je partage beaucoup d’amour avec eux.
Merci
Bonjour Sylviane,
Bonjour Chantal,
Merci pour cet excellent article auquel j’adhère pleinement !
Les parents, en général, souhaitent le mieux pour leurs enfants, et comme ils ne disposent pas toujours de « mode d’emploi », ils reproduisent les schémas qu’ils ont connu dans leur enfance … ainsi par l’ignorance, beaucoup de douleur se transmet de générations en générations…
Je n’ai pas échappé à la règle: étant « rapatrié d’Algérie », lorsque j’ai atterri en France en 62, pour mes parents, afin que nous « soyons intégrés », il ne suffisait pas que je sois bon élève, il fallait que je sois le premier en tout…
Et bien sûr j’ai reproduit ce schéma avec mes propres enfants en exigeant d’eux en fonction de mes inquiétudes et de mon manque de confiance en moi !
La grande chance dans la vie, c’est que l’on peut apprendre ! 😉
Je vous passe les détails de mon chemin (car il y aurait un livre à écrire 😉 ) mais en résumé jai oeuvré à me libérer de ces carcans…
J’ai depuis beaucoup parlé de tout cela avec chacun de mes trois enfants que j’aime, admire et appuie dans tous leurs projets…
Nous sommes déterminés à « briser la chaîne de l’ignorance », et en cela votre article ravive quelques bonnes règles simples à suivre.
Bravo et encore merci!
Philippe
Bonjour Sylviane , bonjour Chantal,
Cet article est le plus bel encouragement pour chacun d’entre nous à modifier les comportements éducatifs bien pensants mais dépassés hérités d’une période révolue pour que chaque enfant, futur adulte en devenir puisse trouver sa juste place et vivre en harmonie dans le monde de demain.
Bien amicalement
Je@n-Luc
Amicalement
Jean-Luc
Bonjour Chantal,
Bonjour Sylviane,
Il est clair que si on élevait nos enfants de la manière qui est suggérée dans cet article alors le monde irait 10 fois mieux. Car finalement, tout tient dans l’éducation ou presque. Les êtres qui peupleront la terre demain et qui bâtiront la nouvelle société sont les bébés d’aujourd’hui.
On devrait publier cela et coller des photocopies sur le mur des écoles. Cela nous éviterait de répéter sans cesse les vieilles erreurs du passé, car si on regarde bien, l’histoire n’est que répétitions… L’homme répète ce qu’on lui a enseigné la plupart du temps sans trop se poser de questions. Alors pourquoi ne pas créer autre chose de différent à partir de maintenant et donner de nouvelles bases à nos enfants ?
Merci.
Bonjour Sylviane,
Je me rends compte que ce n’est pas facile du tout l’éducation d’un enfant ! J’ai eu la chance d’avoir une maman très ouverte et très compréhensive. J’espère en faire autant pour mon petit garçon.
En ce moment, il se lance dans la peinture à ma plus grande joie ! Je ne peux que le féliciter pour son travail d’artiste :). C’est ce qu’on fait depuis qu’il est tout petit avec son papa, on l’encourage et le félicite parce que nous sommes deux timides à la base et nous ne voulions pas qu’il le soit. Je crois que ça a bien fonctionner sauf si la timidité vient plus tard…
Il va avoir une autre vision de la vie que celle que j’ai eue par contre ! Le fait que j’ai découvert le magnétisme joue directement sur lui puisqu’il est le premier à se faire soigner ses bobos. Quand il a mal, il vient directement mettre l’endroit douloureux sous ma main au lieu de me demander « du médicament ».
Je pense qu’il sera bien moins terre à terre que je ne l’ai été pendant des années et c’est une très bonne chose ! 🙂
Bonjour Sylviane et Chantal,
Comme j’avais un petit moment je reviens vous faire un petit bonjour !
Au risque de choquer certaines âmes sensibles qui auraient pu voir dans le fils de l’homme autre chose que ce qu’il est, c’est-à-dire faisant un avec le tout, les modes d’emploi énoncés par Chantal s’appliquent à 200% pour le chien (et sans doute également pour tout animal susceptible d’être éduqué mais je resterai volontairement dans un domaine que je connais mieux). Tous les éducateurs canins vous le diront et plus encore ceux qui se sont spécialisés dans l’éducation du chien de travail.
Entre les règles de dressage mises en place par nos ancêtres et transmises d’âge en âge jusqu’à nous, pour lesquels les enfants ne représentaient qu’une bouche de plus à nourrir et donc un esclave à mettre au travail le plus tôt possible, et celles de l’éducation présentées dans cet article il y a un pas de géant qui a été franchi par l’humanité. Ce qui est plutôt réconfortant c’est que tous les éducateurs qu’ils soient parents ou enseignants, par la forte pression du milieu, seront tenus désormais de mettre en application au-delà de ces quelques simples principes, un Modèle d’éducation universel. Wow ! Je m’épate toujours d’écrire des choses intelligentes comme ça !
Pour avoir été promis x fois par mes parents à poursuivre ma scolarité en maison de redressement (c’est comme ça que s’appelaient « jadis » les actuelles Maisons d’éducation surveillée ) j’ai eu la chance d’être envoyé chez les curés où certaine instit, ayant tout compris de la psychologie infantile m’a en-saigné le cal-cul (littéralement « cul-tanné » qui par extension a donné lieu à l’expression éducation cutanée), la grammaire et les REGLES de discipline à grands renfort de coups de REGLE sur les doigts (la 30cm en bois d’arbre, à section carrée ,noire, jaune , vert ou rouge sur chacune des faces j’m’en rappelle !) sous le regard paisible et miséricordieux de la Vierge Marie qui trônait sur une étagère dans un coin de la classe. Pas étonnant qu’un jour je lui ai mis une peau de banane sur la tête en guise de chapeau (à la Sainte Vierge pas à l’instit évidemment ! Mais finalement après j’ai compris qu’elle n’était pas d’accord avec l’instit, elle me l’a dit !- la Sainte Vierge pas l’instit évidemment etc…-)
Finalement comme méthode c’était juste un peu différent de celle employée en CP dans le système laïc et républicain ( que voilà un joli nom !) où la maitresse voulait à tout prix me mettre une fessée cul nul en travers de mon petit pupitre devant mes petits camarades. Y’a que lorsque je lui ai décoché un mauvais coup de savate dans le bide en me débattant qu’elle m’a lâché l’en-saignante ! Elle n’a même pas pu voir mon cul et les autres non plus ! Poil au dos ! Par contre dommage qu’elle a tout rapiné à la maison because le mécontentement parental lui ,s’exerçait à coup de ceinture paternelle et de cuiller en bois maternelle, à chacun son outil quand les mains ne suffisaient plus !
Mais dans tout ça finalement j’ai eu de la chance parce que dans le même temps j’ai appris qu’un de mes frères était obligé de baiser la main de son instituteur en sortant de classe. Beurk ! Mais faut pas croire non plus que je me prends pour un martyr c’était l’éducation classique de l’époque! Mais quelle époque !
Donc je disais, que le Modèle d’éducation dont Chantal nous donne quelques clés est applicable autant pour les enfants que pour les chiens. Je peux en témoigner puisque je l’ai employé indifféremment avec succès tant avec mes enfants qu’avec tous les chiens de travail que j’ai éduqués. Ca m’aurait fait plaisir de développer davantage le sujet mais je pense que je vais manquer un peu de place ici dans ce sympathique espace de libre expression. Déjà que je crois que parfois j’abuse un peu ! Merci à toi Sylviane !
Mais que chacun se rassure, on n’est pas des bêtes non plus, mes filles n’ont jamais dormi dans une niche ni pris leur repas dans une gamelle. Je préfère préciser, on ne sait jamais !
Bien amicalement !
Je@n-Luc
Bonjour Sylviane et Chantal,
J’avais écrit un bien long commentaire mais je ne sais s’il est parti en modération ou autre. J’ai un message d’erreur « posté en doublon ». Je voulais te le signaler.
Merci à vous pour l’article et les bons conseils 🙂
Bonjour Chantal et Sylviane,
En qualité de mère, un sentiment de culpabilité m’ a toujours accompagné. Je me posais des tas de questions. Il est vrai que j’étais limitée par mon savoir…hélas. J’ai fait de mon mieux….
j’adore mes fils évidemment, ils me le rendent bien. J’ai beaucoup lu pour essayer de comprendre, souvent j’ai laissé mon bon sens me guidait.
Le mode d’emploi n’existe pas. Mais il faut veiller à ne pas blesser un enfant, leur donner beaucoup d’amour et leur donner confiance.en eux.
Proscrire les mots qui tuent.
Merci pour cet excellent article.
Belle soirée
Charlotte
Bonsoir Chantal & Sylviane,
lorsque nous devenons parents à notre tour, nous n’avons qu’un seul modèle, nos parents. C’est ce que j’ai fait pendant les trois premières années. J’avais pour habitude de fesser plutôt facilement ma fille. Oui, comme certains d’entre vous, le dialogue n’était pas la façon préférées de nos géniteurs de nous… inculquer certaines valeurs.
Et puis, un jour j’ai analysé mon comportement, pour affronter l’évidence et m’apercevoir que je reproduisais les mêmes schémas.
Ma fille est aujourd’hui âgée de 14 ans, sa dernière fessée c’était il y a onze ans ! Depuis ce jour de 2002, tout s’est toujours passé par la communication et je ne regrette pas ce choix, bien au contraire.
Ma fille non plus 😉
Excellent weekend,
Albin
Bonjour Sylviane et bonjour Chantal,
La confiance en soi est au palmarès de ces temps-ci. Il me semble en entendre parler partout. Et c’est tant mieux, car c’est une qualité qui manque à beaucoup de personnes qui n’ont pas eu assez d’encouragements de la part de leurs parents ou pas du tout.
Être parent ne s’apprend pas dans les livres, même s’il y a des bouquins sur le sujet. C’est toujours ce que disent les parents. Sans une prise de conscience de leurs lacunes, les parents ne peuvent pas donner ce qu’ils n’ont pas reçu eux-mêmes. Et les mêmes situations se répètent de génération en génération.
Une consolation dans mon cas : je n’ai pas fait d’erreurs avec les enfants que je n’ai pas eus. Je me contente de travailler sur moi.
Amicalement,
Sco! 😉
bonjour Sylviane
je retiens cette idée qu’il faut préparer un enfant
à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur en lui
faisant comprendre que c’est grâce au bonheur de l’avoir
lui qu’on veut étendre son amour à d’autres.
En psy, ça ne suffit pas toujours . Il faut aussi lui dire
qu’aimer cet autre enfant ne nous empêchera pas de
l’aimer lui .Si la relation est difficile une fois que le petit frère
est né, l’assurer qu’on le protègera lui afin qu’il ne puisse pas
blesser le bébé. Dans les écoles maternelles, on s’aperçoit
à quel point des enfants en concurrence peuvent se faire du mal entre eux.
Bonjour Chantal et Sylviane,
L’enfance est un véritable terreaux.
De mauvaises graines plantées peuvent avoir de terrible répercussion ensuite dans une vie d’adulte.
Un article plein de sagesse qui devrait être suivi à la lettre.
Bonjour Sylviane et bonjour Chantal,
Les outils que nous avons maintenant pour élever nos enfants, nos parents ne les avaient pas. Les plus ouverts d’entre eux avaient bien un peu de notion de psychologie, mais celle-ci se limitait souvent aux grands principes freudiens !
A l’heure actuelle, nous disposons de connaissances, de techniques qui mènent au mieux être et nous pouvons en faire profiter nos jeunes ! C’est une chance pour eux, mais pour nous aussi qui en récoltons les bénéficies, sur eux et sur nous, leur reflet !
Merci et à bientôt !