Quels que soient notre culture, notre couleur de peau, notre religion, notre parti politique, enfin quel que soit notre pays sur cette planète, nous partageons presque tous la même difficulté, celle d’OSER DIRE NON . Pourquoi ? Comment cela peut-il être un problème partagé par tous ?
Je n’ose par dire NON, je ne sais pas m’affirmer.
Cet article s’inspire en grande partie de mon guide PDF «je-m’affirme» que vous pouvez télécharger gratuitement en cliquant sur le lien.
Le stress provoqué par la non-affirmation cause des ravages :
- dans le travail (vous n’osez pas dire à votre patron que partir chaque soir du bureau à 19h vous fiche votre vie familiale en l’air) ;
- avec votre mari/femme/amant/compagne … (vous n’arrivez plus à accepter les sorties ou autres choses qu’il/elle décide pour vous) ;
- avec vos enfants ou la famille (vous n’osez pas dire à vos enfants/parents que vous n’avez aucune envie d’aller là où ils ont décider de vous faire aller) ; avec vos collègues (vous n’osez pas dire que vous n’avez aucune envie d’aller au pot de départ de Julie) etc..
Quelques exemple de non-affirmation qui vous mettent en rage :
Vous avez décidé d’aller passer le week end à Deauville (ou ailleurs) et paf, voilà Tante Adèle qui téléphone pour venir chez vous jeudi prochain. C’est votre marraine, vous l’aimez bien mais vous avez prévu ce long week end depuis des semaines. Ça fiche tous vos plans en l’air et vous aimeriez bien dire NON N’EST-CE PAS ?
Vendredi soir, après une semaine chargée, vannés vous arrivez chez vous, préparez votre plateau-télé. Ah quel réconfort ! vous allez pouvoir visionner votre émission préférée. Zut ! le téléphone sonne, c’est la voisine qui aimerait bien faire la causette, difficile de ne pas répondre elle vous a vu arriver. Et voilà le bon plan soirée qui risque de partir à l’eau. Vous aimeriez bien lui dire de rappeler plus tard ou même demain mais vous continuez à l’écouter et ADIEU le moment de détente devant la TV
Ça fait déjà plusieurs fois que votre collègue Ernest vient vous demander de lui prêter 50 euros, il vous en doit déjà plus de 150 et ne parle jamais de rembourser. Il a le chic pour vous les réclamer quand vous êtes à la cafet’ avec les autres collègues et c’est toujours le même refrain : «ma femme est au chômage, ma fille a la scarlatine et mon fils a besoin d’une paire de tennis : « tu as de la chance TOI d’être célibataire, sans responsabilités» Allez un petit coup de chantage émotionnel en prime ! C’est vrai que vous gagnez bien et que la vie est plutôt chouette pour vous mais vraiment et VOUS AIMERIEZ BIEN L’ENVOYER PAÎTRE, NON ?
Mais comme la plupart des gens sur cette planète vous n’allez pas OSER DIRE NON à Tante Adèle, ni à votre copine en déprime et vous prêterez les 50 euros à Ernest.
Alors pourquoi est-ce si difficile de DIRE
Marie Haddou dans son livre “SAVOIR DIRE NON” dit : ”la peur d’être perçu comme un individu agressif, d’être rejeté, le désir de ne pas décevoir ceux que l’on aime semblent être à l’origine de cette forme particulière d’auto-censure” (la non-affirmation)
Nous avons peur d’être jugés, de passer pour une(e) imbécile, … de ne pas être à la hauteur …
Si nous voulons nous affirmer, nous devons être conscients que nous ne pouvons ni plaire, ni être aimés de tout le monde. Nous ne pouvons avoir réponse à tout, ni tout savoir sur tous les sujets.
L’affirmation de soi/l’assertivité
Depuis déjà quelques décades les psychologues américains emploient le mot ASSERTIVITÉ ou ÊTRE ASSERTIFS en parlant de l’affirmation de soi. C’est aujourd’hui une expression qui s’emploie tout à fait couramment dans la communication.
Quand êtes-vous une personne affirmée ?
Selon Eric SCHULER ( in “S’affirmer au quotidien”) : “l’assertivité/affirmation de soi, est l’aptitude, face à une situation quelconque, à définir clairement sa position, à la faire connaître, à la défendre sans agressivité tout en admettant des positions différentes de la part des autres”.
Cela veut dire que pour être assertifs vous devez avoir une excellente auto-estime
Accepter d’être authentiques, vrais, viser l’excellence et non la perfection, voilà le secret de l’ESTIME DE SOI.
Et pour avoir une BONNE ESTIME DE SOI, il faut :
AVOIR CONFIANCE EN SOI et S’ACCEPTER INCONDITIONNELLEMENT
C’est quoi S’ACCEPTER INCONDITIONNELLEMENT ?
C’est aimer nos qualités (OMBRE NOIRE) comme nos faiblesses (OMBRE BLANCHE) car nous formons un tout. Accepter de ne pas être parfaits (Dieu merci ça serait tellement ennuyeux ! ) et que souvent nos « défauts » peuvent être des « qualités » chez quelqu’un d’autre.
Tout ce que nous voyons chez l’autre en positif ou en négatif sont des parties de nous-mêmes que nous refoulons, ignorons, détestons c’est notre OMBRE
(exercices et plus d’explications PDF pages 9, 10 et 11)
Dans la vie, il y a quatre comportements possibles lorsque nous parlons avec quelqu’un
1) NOUS SOMMES AFFIRMÉS
2) NOUS FUYONS
3) NOUS SOMMES AGRESSIFS
4) NOUS FAISONS DU CHANTAGE ÉMOTIONNEL
Qu’est-ce qu’un comportement AFFIRMÉ/ASSERTIF ?
Je suis dotée (ou affligée) d’une solide personnalité et pendant des lustres je me croyais AFFIRMÉE parce que je criais plus fort que les autres (j’ai une sacrée voix) et tapais du poing sur la table. Quand, au cours de ma psychanalyse j’ai découvert (Quel choc !) que finalement je n’étais pas plus affirmée que ceux que je traitais de mauviettes, croyez-moi je n’ai pas aimé ça du tout mais alors, vraiment pas du tout.
Crier et imposer son point de vue n’est pas de l’affirmation de l’autoritarisme (vous vous rendez compte ! comment moi, la brave Sylviane pouvais-je faire preuve d’autoritarisme , bon en y réfléchissant, ce n’était pas si extraordinaire que ça puisque je voulais toujours avoir raison et j’étais Marie-je-sais-tout) .
Donc, il est important de savoir comment nous réagissons face aux autres. Est-ce que nous avons plutôt tendance à fuir, à devenir agressifs ou faire un petit coup de chantage affectif ?
Nous allons donc en rester là aujourd’hui, car si vous vraiment vous voulez progresser dans l’affirmation, si vous voulez SAVOIR DIRE NON , il est nécessaire de faire AVEC CALME tous les exercices proposés dans le PDF et je vous garantis des résultats positifs car tous ont été testés pendant des décades avec succès au cours des séminaires que j’ai animés sur le même thème.
Dans la deuxième partie, nous verrons comment :
- Communiquer avec les autres
- Progresser dans l’affirmation de soi
- Découvrir notre espace vital et celui des autres
- Résister au chantage émotionnel
Bonjour Sylviane,
Je pense que nous avons tous épuisé nos «non» à l’âge de trois ans. Non, non, non! Souviens-toi de tes enfants à cet âge! C’est difficile de se rappeler de ça pour nous-mêmes… Qu’en penses-tu?
Ce n’est pas plutôt le contraire : «nos qualités (OMBRE NOIRE) comme nos faiblesses (OMBRE BLANCHE)»?
Je ne te dis pas non pour la suite de ton article. Je te dis oui! oui! oui!
Amicalement,
Sco! 🙂
P.S. Est-ce une coïncidence par rapport à mon dernier article? Ne pas faire de compromis sur les exigences non-négociables…
Bonjour Sco et merci pour ta fidélité,
C. G. JUNG en parlant de nos côtés dont nous n’étions pas fiers ou que nous n’acceptions pas parlait de l’OMBRE noire, c’est ce que nous rejetons, n’acceptons pas chez l’autre qui nous permet de mettre à jour cette ombre noire.
De la même façon toutes ces capacités, ces compétences que nous voyons chez les autres souvent avec une benoîte admiration eh bien ce sont des choses qui nous appartiennent et comme elles sont plutôt positives, il s’agit de notre ombre blanche.
Je ne sais quel auteur disait en parlant de tout ce que nous avions occulté de notre personnalité quand nous étions petits : « il faut souvent toute une vie pour retirer du sac tout ce que nous avons été obligés d’enfouir tout petits afin de plaire ou de vouloir être aimés de nos parents »
A bientôt Sco
Bonsoir Sylviane,
C’est toujours déconcertant de s’apercevoir que dans certains circonstances, nous ne savons toujours pas dire non à ceux sur qui nous projetons encore des fantômes du passé!
Je suis d’accord avec Sco!, les synchronicités sont étonnantes, moi aussi mon article traite un peu de ce sujet!
Bonjour Hannah,
Les personnes avec lesquelles il est le plus difficile de dire non sont souvent nos proches et toujours pour les mêmes raisons nos PEURS toujours omni présentes, omni puissante.
Franchement c’est rageant mais il s’agit souvent de chantage émotionnel souvent inconscient mais bien enquiquinant
Merci pour ta fidélite
Bonjour Sylviane,
Merci pour cet article très intéressant !
Comme par hasard, dernièrement, je réfléchissais au fait de ne pas s’affirmer par peur du jugement des autres. D’après moi c’est la plus grande peur et le plus grand paralysant chez un être humain, peut-être après celle de la mort. Certains diront qu’elles sont peut-être reliées ?
Celui qui agit et suit ses envies sans s’occuper du regard des autres est riche. Cela demande foi et courage !
Finalement qu’avons-nous à perdre ? Comme je le dis parfois, seul celui qui ne fait rien échappe à la critique… Et encore, il sera critiqué parce qu’il ne fait rien. Donc en gros, quoi que nous fassions, nous déplairons forcément à certains. Autant s’en faire une raison tout de suite et autant être soi, ça ne coûte pas plus cher et ça reviendra même moins cher à la sécu :-).
Bien amicalement,
Fabrice
Savoir dire non ! La compétence indispensable pour choisir sa vie, pour être libre, pour se respecter (donc s’aimer) et être respecter…
Que des avantages, mais pourtant pas si facile à faire par peur de décevoir et de ne plus être aimé.
D’autant plus que l’on confond refus à la demande et rejet (de sa propre personne quand on nous dit non)…
Je pourrais parler longuement de ce sujet passionnant. Bravo Sylviane pour cet article on ne peut plus utile !
Bonsoir Sylviane,
c’est vrai que parfois, on n’ose pas dire NON, parce que on craint la réaction des autres, on craint qu’ils nous prennent pour une personne agressive ou égoïste, et on préfère ne pas les , et sacrifier notre intérêt personnel.
mais je dois te dire que parfois, on est obliger de ne pas dire NON, surtout avec nos enfants, ou nos parents, parce que ça peut engendrer des conséquences négatives.
Amicalement
Abdel
Bonjour Sylviane, éternelle culpabilité de dire non…j’en ai souffert pendant longtemps…
En plus si on dit non, on se sent forcément obliger de se justifier à mort, c’est dingue çà !
Je commence à dire non et ce n’est pas simple mais pour moi c’est une question de survie sinon on nous fait faire ce qu’on veut et ça je n’en veux plus. Alors j’essaie de trouver des façons de dire non sans me justifier longuement et sans blesser.
C’est une partie du respect de soi qui est en jeu, donc je ne baisse pas les bras, courage moussaillon !
zenie
[…] l’article précédent, « Je m’affirme, j’ose dire NON, NON, NON », celui-ci s’appuie sur le e-book que j’ai publié sous le titre : « S’AFFIRMER […]
[…] J’OSE DIRE NON, NON, NON et CE QUE TOUT LE MONDE DEVRAIT SAVOIR POUR COMMENCER À S’AFFIRMER […]
[…] a appelé l’OMBRE (Je vous conseille de lire l’article que j’ai écrit sur le sujet « JE M’AFFIRME ET J’OSE DIRE NON, NON, NON », dans lequel vous pourrez évaluer votre degré d’affirmation grâce à plein d’exercices […]
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Excellent article
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