C’est d’un sujet douloureux dont je vais parler aujourd’hui car, avoir été un enfant non désiré, peut laisser des séquelles pendant toute la vie. Cette blessure ne guérira qu’une fois fait le deuil du père ou de la mère que nous aurions tellement souhaité avoir mais, qui hélas, n’a jamais été ni aimant/e, ni présent/e.
Je connais très bien le problème puisque mon père ne «me voulait pas» comme disait maman et cela a accompagné toute mon enfance et pourri mon rapport avec tous les hommes de ma vie car je les ai toujours abandonnés avant qu’eux ne le fassent. Mieux valait « quitter qu’être quittée »
ÊTRE REJETÉ PAR UN DE SES PARENTS (ET PARFOIS LES DEUX)
Dans ma pratique professionnelle, j’ai « attiré » en thérapie nombre d’enfants-adultes qui avaient été abandonnés, rejetés ou/et maltraités par un de leur parent et parfois les deux.
Curieux ? Non puisque j’ai été moi-même rejetée par mon père. Une de mes formatrices Claudia Rainville disait que :« les personnes qui viennent vers nous ont toutes une petite partie de nous-mêmes (les thérapeutes)
et ça j’ai pu le constater souvent pour ne pas dire presque tout le temps car vous savez la fameuse Loi d’Attraction, ce n’est pas seulement pour apporter bonheur, opulence et succès ELLE ATTIRE aussi tout un tas de trucs croyez-moi et pas que des trucs positifs
LE REJET DE MON PÈRE ET LES RÉPERCUSSIONS DANS MA VIE
Ma mère me disait, qu’enceinte de presque 9 mois quand on demandait à mon père :
« tu veux un garçon ou une fille ? »
et il répondait invariablement :
« je ne veux rien »
Ça a bien fonctionné pour lui puisqu’il me désirait tellement qu’il a même réussi à se casser une jambe 3 jours avant ma naissance et, quand il a découvert le ravissant bambin que j’étais (il faut bien se remonter le moral) j’avais plus de 5 semaines …
Sympa comme entrée dans la vie non ?
LE RÔLE DE MA MÈRE
Ma mère dans ses bons jours ajoutait même :
« qu’elle avait violé mon père pour m’avoir »
De mieux en mieux et dire que je n’ai jamais remis cette version en doute jusqu’à une formation (en psychogénéalogie) au cours de laquelle l’un des participants me dit :
« écoute Sylviane, je ne voudrait pas te vexer mais je suis un homme et franchement l’histoire que racontait ta mère me semble un peu fort de café, je ne vois pas très bien comment elle a pu faire pour … »
Alors là vous vous dites que ma mère était un peu siphonnée
Probablement un peu comme tout le monde mais ce qu’elle a voulu me faire passer comme message pendant toute mon enfance c’était que :
ELLE, ELLE ME DÉSIRAIT PLUS QUE TOUT AU MONDE, et pourquoi me VOULAIT-ELLE TELLEMENT, pourquoi me vouait-elle un attachement presque maladif ?
Vous le saurez à la fin de l’article la semaine prochaine car je ne l’ai découvert qu’après sa mort et j’ai alors tout compris, sa possessivité, son angoisse dès que je sortais, « j’étais sa chose » comme disait mon père
Hélas, les confidences qu’elle m’a transmises ont laissé des marques indélébiles (vous vous rendez compte si c’est chouette de grandir en sachant que votre père, le père que vous aimez NE VOULAIT RIEN mais que VOUS, vous êtes là quand même !!!
Puis un jour j’ai trouvé un truc qui pouvait quand même dissoudre ces fichues marques que je croyais indélébiles mais attendez un peu de savoir comment s’appelle le produit miracle ! (la semaine prochaine)
Devant l’incapacité de mon père à m’accepter, j’ai grandi totalement dévouée à ma mère qui, elle au moins je le savais, je le sentais M’AIMAIT.
Mon père était souvent absent et nous formions donc un couple avec ma mère, elle me racontant combien elle aimait mon père qui, selon elle, ne l’aimait pas et combien elle était heureuse que je sois là MOI pour surmonter sa déception avec mon père (qu’elle a adoré jusqu’à la fin de sa vie).
Vous voyez le topo je pense ?
ET MON PÈRE PENDANT CE TEMPS-LÀ
J’adorais mon père qui ne répondait pas du tout à cette amour malheureux. Il était froid, distant et même des résultats épatants à l’école (1ère dans toutes les matières, n’arrivait jamais à le satisfaire) je crois surtout qu’il s’en foutait royalement.
Bon là je pense que pas mal de filles mal-aimées par papa me suivent 5 sur 5.
Bien sûr que je trouvais mon père beau (il l’était c’est vrai), intelligent (il l’était aussi) et super cultivé (ça aussi) en réalité je voulais surtout qu’il m’aime
Je me suis fabriquée un père « de rêve » qui s’occupait de moi, me parlait musique, livres, m’emmenait en promenade, s’intéressait à tout ce que je faisais … enfin plein de trucs épatants sauf que … sauf que … mon imaginaire marchait à fond
Là encore pas mal de fils et filles mal aimés doivent toujours me suivre 5 sur 5
Je lui ai prêté des paroles qu’il n’a jamais prononcées, des « papa a dit, papa a fait, papa a lu » et m’a dit que … » du pipeau parce qu’il ne me parlait pas vraiment sinon pour me remonter les bretelles (il ne m’a jamais frappée mais je le craignais bigrement).
Pas méchant, non, INDIFFÉRENT alors que j’aurais donné n’importe quoi pour qu’il fasse attention à moi, pour qu’il me voie , qu’il se rende compte que je l’aimais.
POURQUOI LES PARENTS REJETTENT-ILS LEUR ENFANT ?
Une femme peut ne pas désirer/rejeter son enfant :
-
parce qu’elle a été violée
-
parce que l’enfant est un enfant-accident, fruit d’une séance de jambes en l’air occasionnelle
-
parce que l’enfant est un accident-pilule et l’empêche de réaliser ses rêves/études/projets
-
parce qu’elle n’aime pas le père (pour différentes raisons)
-
parce qu’elle ne voulait pas d’enfant du tout
-
parce qu’on lui imposé (milieu social ou culturel)
-
parce que l’enfant souffre de handicaps
-
parce qu’elle n’a pas les moyens financiers pour l’élever et lui reproche
-
etc..
Un homme peut ne pas désirer/rejeter son enfant :
-
parce qu’il n’aime pas la mère
-
parce que l’enfant est un enfant-accident, fruit d’une séance de jambes en l’air occasionnelle
-
parce qu’il avait déjà décidé de divorcer ou de se séparer de la mère et que celle-ci s’est fait mettre enceinte pour arranger les choses (cela a un nom : faire un enfant dans le dos)
-
parce qu’il ne voulait pas d’enfant du tout
-
parce que l’enfant souffre de handicap
-
parce qu’il sait/pense que la femme est intéressée par son argent/position sociale
-
parce qu’il pense que l’enfant n’est pas de lui (aujourd’hui on peut savoir mais de mon temps c’était impossible)
-
etc..
L’ENFANT DEVANT CE REJET
Pendant toute son enfance l’enfant rejeté pensera qu’il lui manque quelque chose ou qu’il a fait quelque chose qui « était mal » sinon papa ou maman l’aimerait.
C’est donc lui qui, inconsciemment (ou pas) va se culpabiliser et ficher presque à coup sûr sa vie en l’air
Pendant toute mon enfance, je me demandais pourquoi mon père était si froid avec moi, pourquoi rien n’était jamais bien pour lui, comment malgré tous mes succès scolaires il ne me félicitait jamais.
L’enfant est désarmé devant cette injustice et une fois adulte …
LES ENFANTS REJETÉS DONNENT RAREMENT DES ADULTES ÉPANOUIS
Il leur manque quelque chose (selon eux) car enfin, pourquoi un enfant ne serait-il pas désiré ?
Pourquoi se demande l’enfant mon père/ma mère ne fait pas attention à moi, c’est parce que je suis :
méchant/e,
inintéressant/e
j’ai du faire quelque chose de mal/pas bien/
bête
décevant/e
enfin en résumé c’est de ma faut s’il/elle ne m’aime pas
et patatras nous voilà partis dans la culpabilité à fond la caisse
ET FINALEMENT ÇA VA DONNER QUOI PLUS TARD ?
et plus tard … plus tard une fois adultes …
Nous verrons cela la semaine prochaine et surtout, je vous dirai comment vous en sortir, comment accepter l’inacceptable et faire la paix avec Papa et Maman et surtout PASSER À AUTRE CHOSE .
Difficile ? Oui un peu mais si je m’en suis sortie vous le pouvez aussi alors RV pour, la fin de l’article :
« Devenir un adulte épanoui après avoir été un enfant rejeté«
Je vous conseille de lire ce magnifique livre de Guy Corneau
et tous les livres d’Alice Miller qui est LA spécialiste de l’enfance maltraitée, des enfants mal-aimés
Ton témoignage est vraiment touchant, Sylviane.
Comme quoi, l’amour que peuvent porter des parents à leurs enfants est primordial pour que ceux-ci n’en soient pas affectés d’une manière ou d’une autre durant leur vie d’adulte.
De mon côté, je n’ai pas à me plaindre. Mais bien souvent je ne me suis pas sentie aimée comme j’aurais voulu, avec des gestes ou des mots qui encouragent. Jamais de prise dans les bras etc sauf des souvenirs dans ma petite enfance de mon père qui me faisait plein de bisous.
Après, c’était plutôt une relation « normale ». Ces marques d’affection m’ont beaucoup manquées en période d’adolescence, période où on en a, selon moi, le plus besoin.
Lorsque j’ai eu mon père au téléphone la dernière fois 3 jours avant son décès en février dernier, il m’a dit « je t’aime tellement », des mots que je n’avais jamais eu auparavant et qui resteront gravés dans ma tête à tout jamais. Ca m’a fait tellement du bien malgré la douleur de ce qui se préparait…
Merci pour cet article, j’ai hâte de lire la suite la semaine prochaine
Amitiés
Bonjour Sylviane,
Moi, j’ai envie de réagir de deux façons différentes…
D’abord en te disant qu’un bout de phrase m’a fait sursauter : « son angoisse dès que je sortais », en parlant de ta mère. Je la comprends, son angoisse : elle devait la vivre avant ta naissance et ne pas vouloir que tu sortes puisqu’elle savait que ton père ne voulait pas te voir entrer dans la vie… L’avais-tu vue cette lecture-là ?
L’autre, c’est que, selon moi, personne ne « veut pas » l’arrivée d’un enfant. Du moins pas dans son inconscient puisque l’enfant arrive et qu’il a bien fallu un ovule et un spermatozoïde consentants…
Et puis, sur le plan karmique, si l’enfant choisit de s’incarner, le parent choisit aussi cet enfant pour réaliser sa croissance. Il me semble que si on présentait aux enfants leur histoire de cette manière, le choc serait moins grand !
Quelque chose me dit que tu seras d’accord avec cette lecture.
Merci pour ce magnifique partage et à bientôt !
Sylvianne, ton témoignage me met mal à l’aise parce qu’il me rappelle ce qui est arrivé à mon frère : il a véritablement été harassé des mois par une collègue de travail à laquelle il a fini par céder pour en finir..pour avoir finalement à déménager, changer de téléphone etc..et subir le chantage de sa grossesse! Cet idiot n’avait pas envisagé qu’elle irait jusqu’à tomber enceinte exprès….cette pauvre fille avait de réels problèmes psychiatriques, elle était sous traitements, faisait des séjours réguliers en psychiatrie, et voulais absolument un enfant de mon frère. Elle l’avait confié à son médecin qui le lui a avoué après.
Bref, mon idiot de frère qui avait déjà une fille (désirée celle là) se retrouve avec une autre fille qui doit avoir environ 6 ans aujourd’hui, que personne n’a vue dans la famille, même pas lui…et qu’il n’a pas souhaité reconnaitre vu les conditions de sa conception. En tant que mère, ça me fait mal au coeur pour la petite qui n’a rien demandé à personne, qui a pour seul parent une mère pas très nette…des grands parents et une demi soeur qu’elle ne verra jamais..Il lui arrivera peut être de rechercher son père et de souhaiter le connaitre…et là…quelle histoire!
Bonjour Cécile
Oui je comprends que tu sois mal à l’aise avec la teneur de l’article même si tu n’y est pour rien
J’ai aussi quelqu’un de ma famille proche qui s’est fait faire « un enfant dans le dos » et qui a encore aujourd’hui bien du mal à supporter cet enfant (déjà grand) alors que comme tu le dis si bien il n’est en aucune façon responsable d’être né sauf si nous croyons à la réincarnation
De toute façon qu’il y croie (à la réincarnation) ou pas la situation est très difficile et je sens bien qu’il souffre il dit même : »mon père ne me supporte pas » dur dur
Espérons qu’un jour ton frère se rende compte de tout cela et aille vers cet enfant car mieux vaut tard que jamais
Bonsoir Sylviane,
Bon…Bien…euh…oui…enfin….Mais quel article bon sans de bonsoir !
Quelle raisonnance pour moi…Avec confirmation que je devrais écrire (idée qui me hante de puis…mille temps) ce parcours de ma vie, ou plutôt dissection d’un passé lourd en expérience pour moi et mes sœurs et frère.
Et dans le cas d’une mère qui rejette son (ou certain de ces enfants) à cause de son sexe ou couleur de cheveux ?
Je suis née fille alors qu’un garçon était attendu de la part de ma mère et en plus je suis née brune alors qu’elle préfère les blondes…
Travail de sape sur les « chéris » nés « brun » et « fille ».
A son décès, j’ai recueilli son porte feuille : une photo de son père et de mon fils…Alors qu’elle avait 2 belles petites filles…Un vrai cas d’école.
Tu me donne là des tas d’idées d’articles, mais reste pudique encore d’en parler bien que j’aime au travers de l’écriture de mes articles parler de ce qui fait mon quotidien, il en reste pas moins qu’entrer plus profond demande non pas un toupet mais un courage de faire face à ses expériences, les comprendre pour les partager et apporter une aide à autrui.
Merci Sylviane d’éveiller ma conscience,
Hélène
Ton article transpire le vécu Sylvianne, c’est pourquoi il est fort.
Il donne une envie : protéger, encourager, aimer les enfants, car il est si dommage qu’il y en ait tant qui ne vivent pas ce bonheur.
Salut Sylviane,
Témoignage troublant qui doit faire réfléchir ceux qui se plaignent pour peu de chose.
Enfin bon, il y a toujours le principe de la relativisation.
Dire que l’on comprend est un petit peu ambitieux quand on a pas vécu ça mais ton témoignage est tel qu’il permet en tout cas d’imaginer quel a été ta détresse.
Ca me fait penser à un couple d’ami qui voulait absolument une fille.
Le futur papa était (disait-il et je ne donnerai pas mon avis) le roi du pendule.
Et à force de le faire tourner au-dessus du ventre de son épouse il a conforté tout le monde dans l’idée incontournable qu’ils allaient avoir une fille.
Tellement sur de leur coup ils ont préparé une chambre pour une fille, ont acheté deux tonnes de vêtments pour une fille (neufs!) et ils ont claqué un pognon p
Salut Sylviane,
Témoignage troublant qui doit faire réfléchir ceux qui se plaignent pour peu de chose.
Enfin bon, il y a toujours le principe de la relativisation.
Dire que l’on comprend est un petit peu ambitieux quand on a pas vécu ça mais ton témoignage est tel qu’il permet en tout cas d’imaginer quel a été ta détresse.
Ca me fait penser à un couple d’ami qui voulait absolument une fille.
Le futur papa était (disait-il et je ne donnerai pas mon avis) le roi du pendule.
Et à force de le faire tourner au-dessus du ventre de son épouse il a conforté tout le monde dans l’idée incontournable qu’ils allaient avoir une fille.
Tellement sûr de leur coup, ils ont préparé une chambre pour une fille, ont acheté deux tonnes de vêtements pour une fille (neufs!) et ils ont claqué un pognon monstrueux pour accueillir une fille.
Quand leur fille est arrivée avec entre les jambes autre chose que le cordon ombilicale, ça a été la misère, je vous raconte pas.
Il lui ont donné un nom de fille et c’est devenu un vrai cirque.
La pilule (qu’elle aurait mieux fait de prendre dans un tel état d’esprit) n’est toujours pas passée.
Un qui se marre encore, c’est le gynéco qui avait dit que ça allait être un garçon et qu’ils n’ont pas voulu croire, …because pendule :D.
Moi je me marre aussi parce que je les aime pas, mais je vous le dis pas, parce que c’est pas bien 😀 .
Eux, ça leur passera, c’est pour ça que je rigole (repeindre la chambre…) mais j’imagine les couples qui ne s’y font jamais.
Le drame.
@micalement.
Christian.
Bonjour Sylviane
Ton article m’a bouleversée !
Mes parents m’ont gavée d’amour ; je n’ai donc pas connu la souffrance que tu évoques mais je trouve insupportable qu’un enfant puisse souffrir de cette façon , avec toutes les répercussions à l’âge adulte que cela implique
Bonjour,
Je confirme nous ne sommes pas épanouis, nous voyons la vie autrement que les autres qui ont eu beaucoup d’Amour de la part de leur parent.
Pour se construire il faut se connaitre et connaitre son histoire, la généalogie, les non dits pour faire le deuil de parent ou des parents qui n’ont pas donné de l’Amour. Cela se ressent dans l’approche des personnes que l’on côtoie, nous avons des réserves, un recul, la méfiance ou alors tout à l’envers, l’incrédulité, la naïveté, mais l’équilibre nous ne l’avons pas. Ou après peut-être…..
Bonjour Sylviane,
Merci pour ton article touchant et qui met en relief un des aspects inhérents à l’existence humaine qui provoque beaucoup de douleur, l’ignorance !
En effet, c’est plus souvent par ignorance que pour d’autres raisons que les parents ont des comportements qui font du mal à leurs enfants … si un père savait tout le bien qu’un geste ou un mot peuvent procurer dans le présent et aussi pour toute la vie de l’enfant !
Je suis impatient de lire la suite !
Bises
Philippe
[…] ne vais pas m’étendre sur ce sujet traité par Sylviane récemment sur son blog et je la remercie de m’avoir inspirée cet article. Même si je pouvais aussi traiter ce sujet, […]
Je viens d’arriver à votre article en passant par le blog « moralotop » et la « confiture d’orange » de Bernadette Gilbert !… Et je voulais vous demander ce que vous pensez des enfants mal-aimés, abandonnés, confiés à l’adoption.
Mon fils est dans ce cas. Abandonné au Brésil par un grand-père incestueux qui ne « voulait pas de ce bâtard », sauvé in-extrémis par nous quand il avait 6 semaines, petite chose douloureuse et simiesque que nous pensions même trisomique 21 !
À l’orphelinat, l’assistance sociale m’a dit : « tu n’es pas obligée de le prendre »… (No comment sur l’impression qu’il donnait !). Mais je l’ai pris quand même. À l’instant où je l’ai sorti de son lit où il hurlait de faim, il est devenu mon fils. Point final.
Et puis avec notre attention, notre tendresse, notre amour, nos soins, qui est devenu en quelques semaines un bébé magnifique, beau, dodu, calme, gai, souriant, joyeux, au regard vif et intelligent. Au point que le Tribunal brésilien a tenté de le re-proposer à l’adoption nationale, un mois après nous l’avoir confié.
Mon mari rentré en France, je me suis battue seule bec et ongle avec l’accord et l’aide du consulat de France à Bélem pour garder MON fils. Que j’ai ramené à la maison au bout de 2 mois éprouvants sur place, en terrain assez hostile il faut bien le reconnaître.
Enfin, nos vies pouvaient aller de l’avant !
Et puis alors qu’il venait de fêter son 7ème anniversaire, la mort accidentelle de mon mari qui était très fusionnel avec lui.
Abandonné, adoré par nous… re-abandonné, adoré par moi ( et sa soeur aînée, de 18 ans, adoptée aussi au Brésil à l’âge de 4 semaines, sans difficultés…)
Il est devenu triste, bougon, taiseux, solitaire. Tout le contraire de ce qu’il était jusqu’alors. Aujourd’hui un ado de 14 ans difficile à cerner, en échec scolaire en dépit de mon aide, de l’aide de psy. En refus de grandir… réfugié dans son monde imaginaire de jeux vidéos…
Il sait que mon soutien le suivra jusqu’au bout de ma vie, parce que je l’aime. Il sait que tout ça n’est pas SA faute et que c’est juste son karma.
(Je crois au karma, aux chemins choisis bien avant notre venue sur terre, mais évidemment, ça ne rend pas les choses plus simples au quotidien (peut-être plus faciles à accepter).
Je suis démunie bien souvent. Très seule. Et lui aussi. Je ne sais pas comment l’aider. Mes béquilles, je les prends ici et là, mais si ça m’aide à l’aider, hélas, ça ne l’aide pas dans sa tête à lui !…
Mais bon, chaque histoire est émouvante, chaque histoire apporte une bribe d’information, d’aide… ne serait-ce parfois que celle de répondre à un article pour poser les choses à plat !
Cordialement
B.
Bonjour Sylviane,
Ton récit est bouleversant! C’est d’une tristesse presque sans nom et j’ai lu aussi le récit de Brigitte qui est aussi tout aussi bouleversant.
Je salue votre courage à toutes les deux. Je salue l’amour que tu as eu pour ton père, Sylviane, car je n’arrive pas à comprendre comment tu as pu aimer cet homme.
Je salue aussi l’amour que Brigitte a pour ses enfants et pour son fils qu’elle veut aider plus que tout. C’est ça l’amour inconditionnel.
Je suis trop émue pour ajouter quoi que ce soit.
Sco!
Chère Sylviane,
Je comprends tout ce que vous dites. Le sujet est trop douloureux pour moi encore pour m’y étendre. Vivre sans amour ou comme vous avec le rejet d’un des parents est l’une des pires souffrances qu’un enfant puisse endurer. Ce n’est pas que de la théorie, c’est du vécu. Je ne veux pas en parler davantage, ce serait vain – ce n’est pas de l’orgueil, c’est seulement la dignité de la souffrance.
Comme vous, mon père m’a ignoré par totale indifférence mais à la différence de vous, je ne vivais pas avec lui, mes parents étant divorcés, à une époque où le divorce était une sorte d’infamie.
Ma mère ne m’aimait pas et me le faisait savoir alors que comme vous à l’égard de votre père je l’ai longtemps aimée. Le plus bizarre est qu’aujourd’hui, je ne sais pas si je l’aime ou non, bien qu’elle soit morte. Comme la plupart de mes parents – grands-parents, père et qui sait bientôt frères – je sais que leur mort si elle amputera ma vie, comme s’il s’agissait de camarades ou de relations assez proches, n’occasionnera pas de véritable deuil, celui que l’on ne connait que par le biais de personnes ou même d’animaux très chers, que l’on a aimés et qui nous ont aimés.
Pour ma part donc, le deuil, je ne l’ai connu que pour ma grand-tante, la seule qui m’avait aimé de l’amour inconditionnel que toute personne pour être pleinement humaine doit avoir connu dans sa vie.
Le sentiment de rejet d’un père ou d’une mère est aussi une immense souffrance, c’est une très grave blessure narcissique, surtout quand elle est du fait du parent du sexe opposé.
Ma chère Sylviane, si j’ai fait ces confidences qui peuvent paraître extrêmes et d’une impudeur qui l’est tout autant, c’est qu’aujourd’hui je me sens plus forte que je ne l’ai jamais été bien que mon évolution soit encore loin d’être aboutie. Grâce à la sophrologie, au yoga et à l’auto-hypnose. Mais pour en arriver là, il a fallu que j’en passe par les souffrances indicibles de la névrose d’angoisse qui m’a tenaillée toute ma vie.
Permettez que je vous embrasse chère Sylviane.
Merci chère Sylviane de nous faire ainsi partager votre expérience avec tant de générosité.
Je n’ai pas eu la même générosité que vous vis-à-vis de ma mère, elle est morte dans un accident de la circulation quand j’avais un peu moins de 50 ans. Quant à mon père, il est resté pour moi un parfait inconnu durant toute sa vie relativement brève puisqu’il est mort à 45 ans dans des conditions particulières, cet homme n’ayant jamais semble-t-il pu couper le cordon ombilical avec sa mère, très possessive, qui en voulant le garder tout pour lui a fait son malheur et peut-être le sien.
Mais depuis que je suis sexagénaire, j’ai changé de point de vue à l’égard de la vie en général, un peu comme si j’étais passée de l’autre côté du miroir. Autrement dit, j’ai pris acte et surtout conscience que toute ma vie j’avais cultivé de vaines illusions, telles que la société sait les encourager pour les personnes dites actives, et que dorénavant, le seul bonheur, le seul vrai et réel c’était celui que je pourrais avoir en commençant par m’assumer telle que j’étais et en ne cherchant plus à correspondre à certains stéréotypes. Evidemment, ce n’est pas toujours facile, la nostalgie des belles illusions de la jeunesse est insistante et la sagesse en comparaison a un parfum de cimetière. Vous me trouvez peut-être un peu lugubre, mais n’est-ce pas la base de la sagesse que de penser à notre condition de mortel et de profiter des choses de la vie en étant conscient que leur intensité, leur beauté est en relation directe avec le concept d’impermanence développé par les bouddhistes ou nos épicuriens (on est bien peu de choses, c’est mon ami la rose, qui l’a dit ce matin… chantait avec sa belle voix mélancolique l’exquise Françoise Hardy alors qu’elle était encore jeune et belle).
La vie continue….! J’attends donc la suite de cet article avec grand intérêt.
Bonjour Annie
Vous savez je ne sais pas si c’est de la générosité parce que je ne me suis jamais posé la question, j’adorais mon père et ma mère mais les conflits étaient nombreux
Je leur en ai voulu mais le temps aidant (avec le temps une chanson que j’adore) les choses ont changé je suis devenue plus calme avec du recul et surtout en ayant travaillé intensément au plan personnel sur ce handicap de papa qui ne m’aime pas (vous verrez dans l’article qui vient de sortir comment)
Chaque être humain est unique et c’est ce qui fait la richesse du monde,mais tous tous les rejetons rejetés comme je dis (ou mal aimés) nous avons la nostalgie d’un père ou d’une mère qui nous aurait encouragés, aimés. Malheureusement il ne faudra jamais espérer le miracle
Une fois intégré ce principe (dur dur on espère jusqu’à la dernière minute hélas!) il ne nous reste plus qu’à faire la paix avec notre passé (ici avec papa)
Je vous embrasse Annie
On se construit toutes et toutes avec des béquilles et des cautères pour des raisons diverses.
Mon père était alcoolique, violent et indifférent, mais ma mère était protectrice et aimante. Les séquelles en sont mon désir inconscient de ne jamais avoir d’enfant biologique, mais je l’ai su si tôt que pour moi, c’était inscrit et clair. De ce point de vue là, je le remercierais presque !
J’ai quitté ma famille a 19 ans, mais j’ai pu dire à mon père « je t’aime » sur son lit de mort.
Du coup, je n’ai pas votre souffrance par rapport au père qu’il était (ou n’était pas). Je pense que ma grande autonomie et mon indépendance m’ont protégée, je n’ai jamais eu vraiment besoin de lui, jamais rien échangé, sauf qu’il faisait bouillir la marmite.
Il rendait ma mère malheureuse. Et ça, moi et ma fratrie, nous l’avons porté toute notre enfance…
Donc : Je n’ai jamais eu vraiment besoin d’Homme dans ma vie non plus, je l’ai réalisé après mon veuvage. J’élève mes enfants, j’assume tout et pour moi, c’est normal, cela ne m’est jamais venu à l’idée de chercher un autre compagnon pour m’aider, et me soulager même financièrement.
J’ai aimé des Hommes, certes, et ils m’ont été utiles pour plusieurs raisons… mais depuis mon enfance, je les vois plus comme une source d’inquiétude, d’incertitude, de domination… On ne peut pas compter sur eux sur le long terme… ce sont des enfants gâtés, égoïstes toute leur vie et ils vieillissent mal ! (bonjour ma vision idyllique du couple !!!)
Tout ça, je le dois à mon père, sans doute.
J’ignore ce que mes enfants devront au leur…
Mais l’image idéale qu’ils ont de lui, qui est mort jeune, sera en tous cas positive, et malgré tout j’y tiens, et je l’entretiens. La transmission de ce que j’ai vécu ne passera pas par moi !…
B.A.
Bonjour Sylviane,
Bienvenue au club des enfants pas désirés
et/ou rejetés!
Je rajouterai qu’une des raisons qui font qu’un
parent rejette son enfant, c’est qu’il a lui-même
vécu des choses douloureuses dans sa propre enfance
(de l’ordre de l’abandon, du rejet, du remplacement,
de la mise à l’écart, en pension,chez les grands parents etc.)
et que, par conséquent, il répugne à les retraverser au travers de son
propre enfant. C’est un peu comme si il enfermait chez son
enfant ses propres douleurs inconscientes et qu’il se racontait
qu’en ne s’occupant pas de l’enfant ses douleurs allaient le
laisser tranquille.
ce qui est terrible pour l’enfant en question, c’est qu’il se sent plombé par
des trucs qui ne lui appartiennent pas (et pour cause) mais qu’il n’a
aucune piste pour s’en dégager puisque ce n’est pas à lui que c’est
arrivé.
Bref, on ne reçoit pas que la génétique et le climat social en héritage,
de nos parents, nous héritons aussi de leurs blessures non traitées!
Bonsoir Sylviane,
Cela renvoie aussi à tous ces parents qui ont des enfants pour les ‘mauvaises raisons’ ou sans avoir résolu leurs propres difficultés (amour propre par ex)
Je rejoins aussi Hannah ci-dessus. Mais, comme m’a souvent répété ma psy à l’adolescence, cela n’excuse en rien le comportement du parent qui est adulte et qui devrait assumer sa responsabilité de parent.
En tout cas: BRAVO parce que manifestement tu as développé ton amour propre, seule, et ça c’est pas du gâteau!
s’il vous plait dit moi comment se sortir de cette spirale,
aider moi s’il vous plait, je n’arrive pas a m’en sortir.
je retombe a chaque fois.
je pensée que le rejet de ma mère envers moi n’avez eu que peut d’impact, j’avais tort.
il m’as fallut sept ans pour comprendre d’ou venais toute cette haine et pourquoi je m’autodétruis.
je sais qu’il faut que cela vienne de moi, que j’accepte le passe et que je regarde devant moi.
seulement j’ai mal terriblement mal, cette douleur revient toujours.
Bonjour Sylviane!
En ce qui me concerne,
j’ai été placé,ainsi que mon frère et ma soeur,
à la DDASS à la naissance personnellement!
Cependant,
j’ai eu la chance et le privilège d’être accueilli par des Parents Nourriciers Formidables,
de-qui je suis devenu le Fils qu’ils n’ont pas pu avoir!
Ils avaient 2 grandes filles et j’ai grandi dans l’Amour de cette Famille où il n’y avait aucune préférence!
Même si j’étais le petit gâté,
je m’en excuse!
Je pense qu’aux yeux de Mes Parents,
c’était leur manière de compenser l’injustice que j’ai vécue!
Mon Vrai Père est celui qui m’a conduit chez-eux,
je n’ai jamais su pourquoi!
Comme tous les enfants de divorçés,
je partageais mes vacances entre mes parents génétiques et mes Parents Nourriciers,
jusqu’à 14 ans où on m’a demandé mon avis!
J’ai répondu que je ne voulais plus y aller!
J’étais la cinquième roue du carrosse,
même si je voyais mon frère et ma soeur par la même occasion!
Des Années ont passé,
ma mère conceptrice est décédée en 1980,
pendant un de ses nombreux séjours psychiatriques et mon père nominatif en 2010!
Ce devait être en 2008,
je me suis résolu à écrire une lettre à mon « vrai père » pour lui demander entretien afin d’éclaircir la situation pour moi!
Il n’a su que me dire qu’il avait dû choisir entre nous nourrir et faire soigner sa femme!
Ben tiens donc!
Sûr que je l’ai crû,mais je n’ai rien répliqué en voyant la lâcheté que je soupçonnais mais qui m’étais révélée!
Je précise que Mon Frère a préféré Simuler un Accident de la Route en 2005,tellement il en avait Marre de ce Passé Injuste!
Quelques Années Avant d’en Finir,
il m’avait dit qu’il connaissait des Secrets Terribles sur la Famille et que je ne les supporterais pas si je les savais,
qu’il me les dirait plus tard!
Mais plus tard fût jamais!
Dans l’autre Famille,
j’ai perdu Ma Grande Soeur,
qui était Ma Confidente,Soeur,Mère,Marraine,Amie en 1999!
Mon Papa n’y a Jamais Survécu Et est Parti la Rejoindre le 21 Mai 2011!Le Même Jour,Ma Maman s’est retrouvée Paralysée (Nerveusement,mais la Médecine n’A Jamais Voulu l’Admettre!) Et Elle Attend avec Impatience de Partir à Son Tour!
Avec La Bénédiction que Je Lui Ai Donnée Et Qui L’A Soulagée!
Pour ma part,
je ne peux plus travailler depuis 2008,
à cause de tous ces chocs qui ont atteint mon Système Nerveux,
sans doûte déjà bien touché à la naissance car je suis né en H.P.!
Petit courrier d’introduction pour vous dire,
à toutes et tous que je vous comprends!
Pour Mon Cas Personnel,
je Remercie L’Univers de ne Pas Avoir Grandi Dans Ma Vraie Famille car je Serais Peut-Etre Mort à l’Heure Actuelle!
J’ai Travaillé Sans Relâche sur Ma Personnalité,
Jusqu’A Cette Année où je me suis Résolu à me faire Aider d’un Professionnel!
De Plus,d’Après ce qu’On M’A Dit,
mes parents Espéraient une Fille pour Remplacer Celle qu’Ils Avaient Perdu Avant Moi!
Je Suis Confiant en l’Avenir!
Merci Sylviane pour Votre Gentillesse!
A +!
Bonjour à tous,
Tous vos commentaires m’effraient énormément. Je viens d’avoir un petit garçon (il a huit mois maintenant) qui n’a pas été désiré ni par son père ni par moi (c’est un « accident ») mais qui a été aimé par sa mère (moi) dès que j’ai su que j’étais enceinte. Son père m’a quitté lorsque je lui ai dit que j’étais enceinte car j’ai refusé d’avorter. Il n’a pas donné signe de vie pendant plus d’un an. il s’est finalement manifesté quand je lui ai envoyé des photos de notre fils à 4 mois. J’ai repris espoir à ce moment là. Il voulait que je lui envoi plein de photos, de vidéos, etc. Mais son comportement de « fantôme » et d’égocentrique m’exaspérait tellement… (silences prolongés, dénie de ma souffrance et aussi des besoins de notre fils, etc.) Son silence m’a tellement blessée que je ne l’ai plus supporté et que je lui ai finalement dit le fond de ma pensée et tout le mal qu’il nous avait fait. Le résultat a été une réaction particulièrement virulente et méchante. Et bien entendu, il s’est de nouveau muré dans le silence. Je commence à culpabiliser et me dis que je l’ai brusqué que j’aurai peut-être dû continuer à prendre sur moi pour que mon fils ait une chance d’avoir un peu d’amour de son père. Et puis après je me dis que s’il avait envie de voir son fils, il ne se ferait pas prier. Et que je n’y suis pour rien s’il disparaît encore et encore. Mais quand je regarde mon fils, je me dis que quoi que je fasse, il n’aura jamais l’amour de son père. Et je ressens une angoisse profonde car je ne veux pas que son petit coeur tout neuf souffre à cause de cet homme. Alors je REFUSE la fatalité. Mon fils sera un homme épanoui et heureux ! Je lui parlerai de son père, lui montrerai ses photos, l’amènerai au Mexique s’il le souhaite (car le papa est mexicain) et bien sûr toute sa vie je l’aimerai par dessus tout, je ferai en sorte qu’il se construise une belle confiance en lui et une véritable bonne estime de soi. Je veillerai à ce qu’il ait une vie sociale épanouie, et je lui présenterai son histoire sous un angle ni positif ni négatif mais juste sous l’angle de la vie. Ce que je veux apprendre à mon fils c’est que la vie est faite de bonheur, de joie, d’amour et d’épreuves. Mais qu’il n’appartient qu’à nous de choisir de se concentrer sur le bonheur ou les épreuves. Lorsqu’il est né, son père n’était pas prêt pour être père. Son père ne l’a pas abandonné à lui. Il m’a abandonné à moi et moi je le vis bien. Je sais que si moi je vis bien cette histoire, il y a de grandes chances pour que lui la vive bien aussi. Et je compte bien lui faire découvrir tous les bonheurs de la vie, toutes les joies de l’enfance, toutes les personnes merveilleuses qu’il y a à rencontrer dans la vie, toutes les expériences merveilleuses qu’il y a à faire. Oui l’absence de son père biologique est une épreuve. Une épreuve qu’il devra affronter très jeune (mais il ne sera jamais seul dans cette épreuve). Mais je veux faire en sorte que cet épisode de sa vie ne soit qu’une épreuve dans sa vie et en aucun cas un frein bloquant ni encore moins une blessure indélébile. Alors, je vous en prie, dites-moi que lorsqu’on est aimé par une mère (et toute sa famille derrière) qui ne pense qu’à faire notre bonheur, on peut vivre heureux malgré la décision immature d’un homme qui n’aura été en fin de compte qu’un simple donneur de sperme. Chaque jour qui passe je mobilise toutes mes ressources pour essayer d’oublier, ou plutôt de guérir la blessure profonde que m’a faite cet homme. Chaque jour je redouble d’énergie. Et je le fais pour que mon fils ne soit entouré que de sentiments et d’émotions positives car je sais que les enfants ressentent tout. Je me dis que je dois absolument surmonter cela et me construire une vie épanouie et heureuse si je veux que mon fils soit heureux. Et IL LE SERA !
Bonjour,
Je viens de lire cet article, et je recherche l’autre dont vous avez parlé lors de cet article. Avez-vous le lien svp ?
Merci beaucoup.
Bonne journée à vous.
témoignage bouleversant et scandaleux,
à rapprocher des 400 coups de François Truffaud
Je m’appelle Juliette et j’ai 17 ans
Moi je n’étais pas prévue du tout ma maman est tombé enceinte de moi à 20 ans une histoire d’un soir enfin bref….
Ma maman était étudiante en fac de droit à Paris en 1996 elle s’est aperçu qu’elle m’attendait en décembre 1996 elle était alors enceinte de 2 mois. Elle ne voulait pas me garder car elle était encore aux études en droit et avec mon père ils avaient pris la décision de me faire partir. Ma mère m’a dit qu’elle a changé d’avis au dernier moment quand elle est arrivée là bas elle n’avait pas la force de me faire partir elle a donc dit à mon père si tu ne veux pas élever cet enfant avec moi je le ferai seule mon père est donc resté pour me voir naître.. Pendant que ma mère m’attendait elle a continué la fac de droit. Puis à l’âge de 21 ans je suis donc née le 8 juillet 1997 pour le plus grand bonheur de mes parents mon père travailler et ma mère a fini la fac et moi j’avais une nounou et puis la crèche. À mes 4 ans mes parents se sont séparés et à mes 5 ans ma mère est devenue juge d’instruction. Pendant qu’elle était au travail moi j’allais à l’école et une nounou me gardé jusqu’à que ma mère rentre du boulot je la voyais pas beaucoup sur la semaine et mon père bas très très rarement je me sentais mise de côté par mes parents ma mère ne faisait plus très attention à moi quand elle revenait du boulot elle dormait presque en même temps juge d’instruction c’est pas facile.. Dés qu’elle revenait du boulot elle me parler pas ni rien. Je me suis mise a pleurer toute seule dans le salon un soir j’avais 6 ans elle ma même pas consolé puis avec le temps j’ai retrouvé la complicité qu’on avait eu jusqu’à mes 4 ans les câlins les bisous les petits ma « petite puce ma chérie » quand je faisais des bêtises elle me grondé dessus très fort et avec son regard noir je me faisais toute petite mais elle était super comme maman.
Puis quand j’ai eu 11 ans elle est retombé enceinte mais le père de mon frère a été mis en prison pour agressions et vol à main armée elle a donc eu un petit garçon le 15 août 2009 j’avais 12 ans au début elle savait qu’elle avait 2 enfants puis petit à petit je redevenais transparente à ses yeux…. J’avais toujours des câlins etc.. Puis à 15 ans notre relation c’est complètement dégradée on ne se parlait presque plus on en venait presque aux mains mais ça n’est jamais arrivé. J’ai tenté de me suicider à 15 ans car pour elle elle n’avait plus de fille c’est ce que moi je pensais et j’avais été violer et drogué. Ma mère avec son collègue a quitté son lieu de travail car je n’avais pas été en cours mon lycée avait téléphone à son bureau( ma mère est juge d’instruction et fait des journées de 12 à 14 heures parfois) elle est arrivée chez moi et ma découverte avec son collègue dans la salle de bain mes poignets en sang boites de médicaments vide son collègue a appelé les secours pendant qu’elle essayé d’arrêter de faire couler le sang de mes poignets. J’ai repris connaissance le lendemain après midi ma mère mon chevet elle avait lu la lettre que j’avais écrite avant de tenter de me suicider. Elle ma engueulé comme jamais et je suis mise à pleurer en lui demandent pardon pour tout. Puis tout est redevenu comme avant mes agresseurs ont été arrêter j’ai repris le dessus sur ma maladie la mucoviscidose une maladie génétique incurable. Et aujourd’hui avec ma maman même à 17 ans je lui fais encore des câlins et tout le soir quand elle est la je me mets sur ces genoux pour regarder la télé avec elle. J’ai bien ressenti pendant mon enfance que je n’étais désiré mais aujourd’hui tout va bien et j’en suis fière j’ai une maman adorable câline toujours présente pour moi et mon petit frère âge de 5 ans maintenant stricte sur certains points un peu autoritaire mais qui c’est faire un mélange de tout ça. Avec mon père on se voit de temps en temps on a de bon rapport. J’ai un copain depuis bientôt 2 ans et je suis en terminale et je veux devenir juge d’instruction comme ma mère.
Bonjour
Je vais essayer de vous parler un peu de mon histoire. Je pense que c’est du lourd… J’ai 34 ans et je suis maman de deux enfants, bientôt trois pour mon plus grand bonheur. J’ai probablement eu, je pense la pire enfance qui soit. Mes parents se sont mariés sous la pression de leur famille en 80, ils se connaissaient à peine, étaient sortis ensemble un an tout au plus. Ils se sont rencontrés en vacances, mion père était militaire donc il bougeait pas mal. Pour mes grands parents maternels (eux aussi militaires) il fallait absolument que ma mère l’épouse, un militaire c’était une aubaine. Ils se sont mariés sans amour. Et ma mère est finalement tombée enceinte de moi en Mai 81. Lorsque je suis née apparemment j’éia été désirée, ils étaient bien entourrés de leurs parents respectifs, pourtant loins qui n’ont pas hésité à venir faire le voyage. ma mère a commencé à dépérir car sa famille lui manquait. Mon père a été muté dans le nord, ma mère n’a pas pu à l’époque quitter tout de suite son poste à l’hôpital et ce sont mes grands parents paternels qui se sont occupés de moi de mes 1 mois jusque 4 mois. Je n’ai que de rares souvenirs de ma petite enfance si ce n’est qu’ils sont passés par une folle sans agréement pour me faire garder (dont je garde encore un traumatisme…) les relations entre mes parents se sont définitivement déteriorées lorsque mon père est resté en brigade. Ils ne s’entendaient absolument pas. ma mère a commencé à me monter contre mon père. Quand j’y pense avec le recul , je n’avais que trois ans, je ne comprenais pas grand chose si ce n’est ce que maman avait forcément raison quand elle disait que papa était méchant. Elle est tombée enceinte de mon frère, malheureusement né autiste; et là à commencé la déscente aux enfers pour moi. Depuis la découverte de son handicap j’ai été complétement mise de côté par mes parents.Mes grands parents paternels ont été les seules figures parentales que je n’ai jamais eues.Pour mes parents, je suis devenue le mauvais objet, surtout ma mère, me dénigrait au téléphone auprès de tout le monde, collègues, famille, amis… et ça s’est poursuivi à l’adolescence où elle disait à mes copines qu’elle regrettait de ne pas avoir eu des filles comme elles car moi je n’étais pas suffisament bien (pas assez intelligente, trop grosse, trop laide) A 20 ans, j’ai rencontré le père de mes enfants, elle est entrée dans une colère noire : c’est un arabe et en plus il reste avec toi par intérêt (je vois pas quel intérêt, j’étais fauchée et encore aux études…)nous en sommezs venues au mains, je l’ai giflée, elle est allée porter plainte et m’a fait interner en HP, m’accusant d’être droguée, evidemment les examens toxicologiques sont revenus négatifs et mon père m’a fait sortir illico presto le lendemain. j’ai saisi par la suite l’opportunité de rejoindre la région parisienne pour terminer mes études et m’installer. Ils m’ont versé une pension alimentaire et payé mon loyer ( premier geste en 20 ans !!!) puis lorsque mon frère a par la suite intégrer un ESAT, ils ont finit par divorcer (ce qui de toute façon était en suspend depuis le départ…) ma mère a attendu qu’ils rachètent la maison de ses parents et elle a demandé le divorce quand mon père a finit de faire les travaux dans la maison… ensuite les querelles d’antant ont recommencé, j’aurai pu définitivement coupé les ponts dès cette période mais j’ai essayé de maintenir, je ne sais pas pourquoi. Elle a continué à accuser mon père de tous les maux j’ai fini par lui dire : tu as quand même attendu qu’il t’aide a acheter la maison pour demander le divorce deux mois plus tard, a partir de là nous ne nous sommes plus jamais reparlé jusqu au jour où je lui ai appris ma première grossesse et qu’elle me remontre son détestable caractère. Aujourd’hui, je n’ai de contact qu’avec mon père (et encore quand je fais la démarche de l’appeler) qui n’a que mon frère comme sujet de conversation, il ne voit jamais ses petits enfants. Mes parents se contrefichent de mon existence. J’essaye de me faire à ça en me disant que ma famille c’est celle que je suis en train de faire mais c’est très dure. J’ai tellement peut de devenir comme ma mère…
Bonjour
Oui effectivement en lisant votre commentaire je suis d’accord avec vous « c’est du lourd » et une chose m’a tout de suite frappée c’est que vous avez su résister et c’est nromal que vous ayez du mal à couper les ponts car une chose est sûre c’est que l’enfant rejeté attend toujours un miracle. Qu’ un jour l’llumination tombe sur la personne qui nous rejette et que finalement elle nous accujeille à bras ouverts et bien sûr tout serait oublié. Hélas, 3 fois hélas, c’est pratiquement impossible à moins que celui ou elle qui a eu une telle attitude fasse un travail de développement personnel et reconnaisse ses propres souffrances et les nôtres à la suite. Donc,soit nous restons dans le passé et la frustration soit nous surmontons le problème et regardons vers le futur. Vivez pour vous et vos enfants c’est le conseil le plus amical que je puisse vous donner et laissez-les dans leur colère et victimite.
J’ai beaucoup aimé cet article, je suis tomber dessus sans grand espoir d’explication sur le fait que mon père ne m’aime pas, dans mon cas mon père a pour excuse que je ne suis pas de lui et que je lui fait honte (j’ai même voler dans un magasin mais rien a faire, indifférence total et ca n’a fait qu’empirer son dégout jusqu’à le rendre physique) petite je me rappel très bien avoir passer du temps avec lui mais ma mère me soutiens que non, qu’il ne m’aime pas et qu’il n’a jamais voulu de moi, qu’elle si et que lui me laisserais crever, qu’il se fou complètement de moi et que je n’ai pas a chercher après lui car elle est celle qui m’a élever et pas lui. J’ai par dessus tout l’impression qu’elle en joue, en cas de dispute il y a obligatoirement « Dégage chez ton père qui n’a jamais voulu de toi t’es qu’une merde tu sers a rien » et dans ma tête la phrase « Alors manipule et tu ne seras jamais seul » clignote alors en gros plan avec des flèches bien voyante, je suis une adepte des relations chaotique, je panique a l’idée d’être abandonner et vais très loin dans la manipulation (j’ai déjà eu recourt a un horrible mensonge qui me ronge encore tellement je culpabilise malgré les années et la séparation avec cette personne) depuis mes 14 ans ce qui est en général la raison qui fait fuir, j’en suis consciente mais c’est plus fort que moi alors j’ai fini par préférer rester seul -ça fait 5 ans maintenant-. J’ai aussi choisi de m’imaginer un père, un père attentionnée qui aime sa fille et qui surveille « les méchants garçon », qui l’embarque s’acheter des glaces dans le dos de maman et qui reste avec elle quand elle a peur ou juste a rire devant la télé, je me suis aperçu il y a 6 ans que tout ça étais lier à lui car -je ne sais pas si c’est courant- j’ai toujours été dans le dénis, « t’as pas de père c’est pas la fin du monde » je m’en vantais même que cela n’ai pas d’impacte sur moi, mais passer l’adolescence ça m’a claquer en pleine figure comme je n’aurai jamais cru, j’en ai même fait une dépression qui m’a pousser a arrêter la formation que je faisais et fait apparaitre des tocs insupportable qui sont encore la aujourd’hui. J’ai ensuite appris que ma sœur avait eu la même réaction que moi (en tout point jusqu’à la dépression a la vingtaine) avec son père.
Je ne sais pas trop comment fini un tel commentaire (j’ai pas envie de m’éterniser) donc je vais m’arrêter ici et te souhaiter une bonne journée haha, très bon article je vais allez faire un tour sur le reste du site :DD
Bonjour Laura
Je comprends votre douleur puisque j’ai vécu le même problème comme je l’explique dans l’article et je me suis enquiquinée la vie pendant des décennies avant de surmonter cela car voyez il n’y aura pas de miracle, votre part n’arrivera pas un jour pour vous dire qu’il vous aime. La seule façon de vous en sortir c’est de faire un travail personnel et de surmonter cette douleur, j’aimerais vous dire qu’il existe quelque chose de miraculeux mais c’est faux
J’ai vécu avec une mere et un pere séparée depuis l’age de mes deux ans.
Je n’ai jamais su si mon père m’aimait car il ne montrais jamais c’est sentiment, j’ai jamais eu de l’affection de sa part jamais un je suis fière de toi…
Et ma mère n’en parlons pas mal traité mal aimée et j’en passe…
Aujourd’hui j’ai un petit garçon et je me dit qu’ils sont ratée énorme chose car un enfant c’est ce qui a de plus merveilleux. Et qu’aujourd’hui il rate encore quelque chose avec moi mais aussi avec leur petit fils!!!!
Aujourd’hui encore je souffre de leur absence cela fait 23 ans que je suis sur terre et je crois que se vide restera jusqu’a ma mort malheureusement
Bonjour,
Comme vous avez pu le voir mon père ne m’a jamais ni dit ni montré qu’il m’aimait et pourtant je crois qu’il m’aimait mais ne savait pas le montrer. il m’a fallu passer par l’acceptation de son caractère, souffrir jusqu’au jour où ma propre fille m’a dit que je leur cassait les pieds à toujours répéter la même chose. J’ai encore travaillé sur moi et aujourd’hui je suis guérie, je peux penser à mon père sans lui en vouloir
slt moi c Ivana j’ai 13 ans ma famille me rejette pour un petit qui vos rien de 6 du non de
….. de … LOGAN il pensent que c juste de la jalousie mais je sais se qu est la jalousie et se n est pas, ça c lui à cause de lui maintenant ma famille me déteste car le soir il viens me frappé et il se couche au sol fait semblant de pleuré ma mère viens il dit que je les tapé et j en prend plais la gueule alors que quand ce morveux de merde il à une mini claque !!! je le déteste quand j aurai l âge et lui aussi je prendrai ma vengeance en lui faisan subit se que je subit actuellement et il comprendra se que j ai subit plusieurs fois !!!! [:D
L’important est qu’il reste des individus capables de profiter de la misère affective ambiante: « thérapeutes » et autres psycho-charlatans, distributeurs de médicaments, livres à gros tirage, etc..
Le fond du problème est que « l’amour » n’a rien à voir avec la reproduction, qui reste en premier lieu une affaire biologique, un « programme » auquel il faudrait obéir servilement. Ceux qui font des enfants le font soit par « accident » (on se demande à quoi servent les moyens de contraception), par désir égoïste (je ne veux pas avorter/je ne veux pas que tu avortes, mon enfant m’appartient), parce que les grands parents et/ou la « société » le demande. Il faut bien nourrir la sainte croissance économique, fournir de la main d’œuvre et de la chair à canon. Rien de bien nouveau sous le soleil de ce coté. La technologie semble progresser relativement vite, les humains d’aujourd’hui sont presque les mêmes que leurs ancêtres préhistoriques.
Je serais curieux de savoir quelle est la proportion de couples qui réellement « choisissent » d’avoir un ou des enfant(s) et sont ensuite capables de les « élever » correctement sans pour autant les considérer comme leur propriété (« donner la vie »), un moyen de reconnaissance sociale, de regain d’estime de soi, un instrument de vengeance…En bref autrement que comme des petits cochons que l’on sacrifierait à Noël après leur avoir expliquer que c’est pour leur bien, ou mieux, parce qu’on les « aime ».
Je pense que cette proportion est extrêmement faible.
[…] ne vais pas m’étendre sur ce sujet traité par Sylviane récemment sur son blog et je la remercie de m’avoir inspiré cet article. Même si je pouvais aussi traiter ce sujet, […]
Moi je suis issu d’ une familles de 5 frère et j étais la seule fille et crois moi j ‘ en est bavé ils me frapper tout les jours pas un moment de repris ils m ‘ interdisez de sortir enfin c étais un cauchemar je suis parti de chez mais parent à l ‘ âge de 17 ans ils ont même pas cherché à me retrouver maintenant j ‘ en ai 42 et ils ont TOUJOURS en colère contre moi et j ai du mal à me reconstruire j ai TOUJOURS cette haine en moi que je ne peu contrôlée et quand je les est revue ils mon répondu que ce n étais pas grave que beaucoup d ‘ enfants sont passé par la donc j ai du laissé tonber mais le problèmes c est que je dois vivre avec jusqu’à la fin de mes jours.
Bonjour
Vous savez laisser partir la haine est vraiment libérateur et de nombreux moyens sont aujourd’hui mis à disposition pour évacuer la colère ce que j’ai mis du temps à faire mais aujourd’hui je peux vous assurer que je regrette de ne pas l’avoir fait avant. Pour se reconstruire il n’y a pas d’autre façon le plus important n’est pas que vos parents reconnaissent qu’ils ont mal agi mais que VOUS vous libériez
cet article ma beaucoup reconforte car a cause de lui je dors plus les nuits je vais pas a lecole je sors un couteaux des je le vois vois des que je mamuse avec mes petites soeurs il dit que je fait regner une ambiance de stress a la maison .Il me rend fou et il me tabasse pour rien jai plein de bosse et de bleu partout il dit que sil divorce avec ma mere ce sera de ma faute il dit que moi je suis un gros branleur et que je sais que jouer a la ps4 il dit aussi que mes petites soeurs viendront le visite et pas moi ma petite soeur de 4 ans elle vient dans son lit toutes les nuits et moi je fait un peu de betise mais lui cest un psychopath
Merci pour ce beau texte.
Je sais ce qu’il en est je suis une enfant niée encore la bataille est longue c’est mon destin
J’ai perdu mon père à 11 ans , personne ne m’a parlé aidé à faire cet au revoir alors mon corps à parlé j’ai fait une grossesse inconsciente pour hurler la vie .
A un environnement familial fermé se sont ajoutés les services sociaux qui se sont préoccupés de l’enfant mais pas la mère, car les femmes étaient commandées par leur peurs propres soit des femmes non nées psychiquement.
Alors à 19 ans j’ai cédé il y avait de quoi j’ai abandonné mon fils . Ainsi je suis devenue mère invisible ajoutée à la fille invisible.
Je ne désespère pas de faire entendre ma voix au services sociaux de la gravité de leur acte, je crée un site dans ce sens pour créer un collectif de paix et transmettre mon expérience et les graves conséquences du manque d’éveil
L’ensemble des protagonistes qui sont intervenues étaient des femmes au cœur malade incapable de se séparer de faire des aurevoirs car c’est peut être ce qu’il y a de plus difficile à faire et aussi de plus beau …
Au plaisir
C’est tellement triste votre histoire … J’espère qu’aujourd’hui vous allez mieux ?
J’ai été rejetée par ma mère pour une raison que vous n’avez pas citée : elle voulait un garçon, j’étais une fille … Rejetée dès la naissance par celle qui aurait du me protéger contre le monde extérieur. Mon père lui voulait 2 filles, il les a eues. Il m’aime, lui et d’ailleurs c’est avec lui que j’ai toujours eu les meilleures relations.
Oui mais voilà, en plus de me sentir rejetée j’ai la douleur en plus d’avoir toujours vu ma sœur mérité cet amour maternel que moi on m’a toujours refusé.
J’ai haï ma sœur du plus profond de mon âme pour ça. Elle, l’aînée qui avait tout : la beauté, l’intelligence, l’amour, l’admiration de tous et moi rien, rien du tout. J’ai toujours été un fantôme dont on se souvenait quand on avait besoin de quelque chose.
J’en garde des séquelles : j’ai déjà engueulé une amie qui pleurait car elle attendait un garçon et voulait une fille. Je lui ai dit que c’était honteux de rejeter son bébé qui n’avait rien demandé, quand d’autres triment pour avoir ne serait-ce qu’un bébé. Je suis une adulte timide, qui se rabaisse sans cesse, j’ai des problèmes de poids car je me réfugie dans la nourriture pour palier à ce manque d’amour.
Voilà mon vécu, où comment rendre un être vulnérable pour toute sa vie.
Père de 55 ans qui a décidé de ne plus revoir ses enfant, ben j’en suis un personnellement. Vous pouvez me juger ,me critiquer ou m’injuriez. La société est assez facile à cataloguer les pères comme les gros méchants. Sans pour autant vous ennuyer avec mon histoire, je vais vous donner un aperçu de ma vie et croyez moi , ce n’est pas pour but de faire pitié. J’ai 3 beaux garçons âgé maintenant de 28-17-18 ans. le premier de 28 ans, Victime d’une mère infidèle lorsqu’il avait 6 mois, j’ai du me débattre en justice durant 7 ans en 15.000$ de frais d’avocat pour faire valoir mes droits et le jugement a été en ma faveur totalement.L’enfant a demeuré avec moi de 6 mois à 18 ans avec quelques rare contact avec sa mère. J’ai du orienter ma vie pour jouer les deux rôles de père et mère sans avoir d’expérience vraiment. Mais tellement d’amour entre nous qu’aujourd’hui il est papa à son tour de 2 super beaux petits bonhommes et malheureusement mes petits fils ont 2 ans et 1 ans et je ne les ai jamais vue et je n’ai plus aucun contact avec lui sans vraiment en savoir la raison.
Mes deux autres garçons de 17-18 ans,né d’un autre union, après la séparation entre les deux parents, lorsqu’ils avaient 8 et 9 ans, le combat juridique fut infernal car ont sais très bien que les papas sont toujours les méchants et que la justice n’a jamais évolué dans ce domaine, J’avais réussi de peine et de misère à avoir une garde partagé et enfin avoir la chance d’aimer mes enfants comme je l’ai toujours fait, malheureusement ça faisait pas l’affaire de la maman alors de retour devant le tribunal, sans aucune raison, et plus de 100.000$ de frais d’avocat payé, j’ai décidé d’arrêter de me battre et d’accepter ma vie différemment sans famille et enfants. J’ai déjà survécu à un cancer seul alors je vais survivre seul. Je suis un papa travaillant, non fumeur et jamais bu de boisson de ma vie. Jugez moi maintenant.
Bonjour Pierre
Pourquoi vous jugerais-je vous me semblez avoir été un père aimant et qui a été jusqu’au bout de son rôle de père et la aussi comme pour la plume qui vous a précédé je vous conseillerais de parler de tout cela avec un professionnel d’extirper votre douleur que l’on sent derrière chaque mot.
Le rejet dont j’ai été l’objet est totalement différent mon père bne voulait pas d’enfant ma mère si et le résultat vous l’avez lu dans l’article
Eh bien je tombe nez à nez avec cet article alors que je cherchais sur le net pour savoir si un parent avait le droit de cacher une succession à son enfant unique afin qu’il n’hérite pas car j’ai coupé les ponts avec mes deux parents qui ont divorcé et je crains que mes parents me fassent cette saloperie de me cacher que je puisse hériter d’eux ou de l’un d’eux.
Mes parents ne m’ont aimée qu’en punching ball, que pour me rabaisser ou leur ressembler. J’ai fini par mettre un mot sur leur raison d’être, des PN, pervers narcissiques. Mais ils ne sont pas victimes d’eux mêmes, non, ils s’aiment tellement qu’ils n’ont pas de place pour quelqu’un de médiocre et de décevant comme moi.
J’ai beaucoup de choses qui sont remontées à la surface, mais je suis en train de vider les valises de choses que je traîne depuis trop longtemps. Quand ils étaient ensemble, ils me prenaient à témoin de leur malheur d’être ensemble et quand je disais dans ce cas de divorcer, ils m’accusaient de vouloir casser leur relation. Ma mère me disait qu’elle avait le droit de vie et de mort sur moi…. les membres de ma famille n’ont rien fait pour me protéger, bien qu’ils aient été témoins directs ou indirects (hématomes, cauchemars à répétition….) des maltraitances que je subissais.
Il n’y a pas de pardon pour eux, je ne vais certainement pas me réconcilier avec eux, j’aurais du les virer depuis bien avant. J’aurais eu une chance d’être moins bousillée que maintenant. Je n’aurais jamais du leur faire connaître ma fille, ils se sont servi d’elle pour m’atteindre.
Je suis contente de vivre sans eux et que chacune de mes réussites je les savoure encore plus depuis qu’aucun d’entre eux n’est dans ma vie. Je savoure doublement et je clame haut et fort à moi même ma double réussite (d’avoir réussi seule et malgré les entraves de leur part).
Ma mère m’a toujours vue comme sa chose et mon père lui, il le constatait aussi mais il avait d’autres humiliations à me servir. Pour mon père j’étais comme ma mère, avec tout le discours qu’il avait sur elle et pour ma mère j’étais comme mon père…. j’ai fini par me dire que finalement je ne serais jamais moi.
Eh ben si, finalement j’ai réussi à être moi. Et je les emmerde.
Bon courage à vous toutes et tous pour vos guerres intérieures à triompher, chaque jour est une petite guerre qu’on gagne contre eux et une petite victoire à célébrer sur soi….
Bonjour Nathalie
effectivement vous n’avez pas eu une vie facile c’est le moins que l’on puisse dire et comme disait Nietzsche « “Ce qui ne me détruit pas me rend plus fort.” . Vous verrez qu’un jour les choses finiront par s’estomper et tout en continuant à ne plus les voir votre passé n’aura plus d’impact émotionnel
Bonjour Sylviane,
Votre article me touche profondément. Je ne sais que dire, je me retrouve complètement dans votre article.
Pourtant, je ne suis pas à plaindre, j’ai eu tout ce dont un enfant peut rêver, mes parents m’aimaient et ma mère m’a dit à plusieurs fois qu’elle m’avait profondément désirée. Ils m’ont dit très souvent qu’ils m’aimaient à plusieurs reprises. Je ne devrais en conséquence avoir aucun problème d’estime de soi, ni de confiance en soi, si l’on suit cette théorie.
Or, je suis née avec un lourd handicap, une surdité profonde bilatérale. L’implant cochléaire étant alors une technologie récente, mes parents (qui étaient tous les deux entendants, aucun problème de surdité dans la famille) ont décidé de me faire implanter et à côté, j’ai bénéficié d’une rééducation oraliste profonde. Le fait est que maintenant, je parle et je communique comme n’importe quel entendant.J’ai été scolarisée en milieu ordinaire et je continue mes études actuellement.
Concernant ma surdité, mes parents ont été stricts, je devais porter l’implant allumé en permanence, sauf éventuellement le soir, et si je n’entendais pas, que ce soit à l’école ou à la maison; je recevais de sévères critiques, voire des menaces de finir en établissement spécialisé. Mes parents se montraient exigeants sur mon travail scolaire: je devais avoir de très bonnes notes ainsi que des bonnes appréciations.
Ils se disputaient en outre très souvent, et la plupart du temps, j’en étais la cause.Ma mère m’a souvent dit d’un ton de reproche: Je me suis occupée de toi quand tu étais jeune, ton père partait à droite et à gauche » alors que c’était pour son travail. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis très souvent sentie rejetée, en raison de mon handicap, en raison des conflits avec mes parents, et le sentiment qu’ils n’acceptaient pas mon handicap dans le fond.
Je peux les comprendre, ce n’est pas facile de vivre avec un enfant porteur d’un handicap…d’autant plus qu’il est invisible.
Le pire, c’est de se sentir niée par des réflexions du type de la part des autres: Oui, mais toi tu as été aimée, toi tu n’as jamais eu de frustrations, toi tu as toujours fait ce que tu as voulu, toi tu n’as jamais été punie, tu as toujours été privilégiée, tu as tout réussi sans rien faire… » Ce type de réflexions me blesse et m’empêche de dire ce que je vis, ce que je ressens, car non, ce n’est pas vrai, j’ai déjà été punie, frustrée,j’ai été rejetée par les autres durant ma scolarité, isolée, mise de côté, mais je n’en ai rien dit, ne voulant pas alarmer mes parents, j’ai eu des échecs en amour, au travail, j’ai vraiment galéré, et mes relatifs succès, je ne les ai eus qu’à force de travail et de persévérance. Se sentir niée, jugée et condamnée par les autres ( qui très souvent ne connaissent pas mon parcours)est désagréable, et je pense que cela contribue au sentiment de rejet, de solitude que j’ai pu éprouver. De même, je ne me sens pas en confiance avec plusieurs membres de la famille paternelle qui tendent à me mettre des étiquettes, à me juger en riant et en se moquant de moi, et je ne me sens pas à l’aise avec eux. Ma mère me traite de pourrie gâtée et me reproche de les rejeter, d’être ingrate vis-à-vis d’eux. Le problème, c’est que je culpabilise après de ne pas être « gentille », et je me dis que je mérite d’être rejetée puisque j’ai rejeté leurs demandes insistantes, leur comportement envers moi, mais je veux avoir des relations authentiques et sincères avec autrui, et avec eux, je sens que je ne suis pas acceptée, que je dois me conformer au rôle qu’ils veulent me voir jouer, sans que ce soit mentionné clairement. Or, ces personnes n’ont participé en aucune façon dans mon éducation, et je me demande comment faire pour leur dire « non » sans rentrer dans une dynamique de rejet.
Aujourd’hui, mon père est décédé d’une longue maladie depuis sept mois, et je prends de plus en plus de distance avec ma mère.
Aujourd’hui, j’ai envie de vivre une vie plus sereine et épanouie, de me sentir acceptée par les autres et de reconnaître mon handicap comme étant réel et avéré, comme une réelle différence, de reconnaître mon parcours sans le comparer à celui des autres.
Je souhaiterais cesser de me comparer aux autres et m’accepter pleinement, dans ma douleur, ma souffrance.
Je vous remercie du fond du cœur Sylviane, et vous souhaite bonne continuation.
Bien à vous.
MissAlgue8
Bonsoir
Merci pour votre commentaire courageux et émouvant car effectivement il faut beaucoup de courage pour vivre avec un handicap et apparemment vous avez très bien réussi à le surmonter. Pour vous aider à vivre épanouie et heureuse je dois vous dire que ce n’est en forçant les autres à accepter votre handicap que ça résoudra votre problème ; ce que disait C G Jung, c’est qu’on ne peut rien surmonter qui n’ait été auparavant accepté. Donc plus vous vous accepterez en faisant fi du regard des autres, en cessant de vous comparer – là je vous conseille de faire l’exercice de la gratitude tous les jours , j’en ai parlé la fois passée sur ce blog – et surtout de travailler votre auto-estime et confiance en vous. C’EST ESSENTIEL et je vous mets juste après les liens des articles que j’ai faits sur le sujet et qui pourront grandement vous aider.
a faire dans l’ordre
http://sos-stress.com/avoir-une-estime-de-soi-au-top-en-3-etapes-la-1ere/
http://sos-stress.com/avoir-une-estime-de-soi-au-top-en-3-etapes-la-2eme/
http://sos-stress.com/avoir-une-estime-de-soi-au-top-en-3-etapes-la-derniere/
Merci à vous et à bientôt avec un moral au top
Moi ma génitrice alcoolique couché avec tout les hommes qui lui tombé sous la main dans des hôtels miteux sur Paris résultat elle et tomber sur un immigré africain et je suis née, 1 ou 2 mois après elle m’abandonner sur le seuil de la maison de ma grand mère !Au jour d’aujourd’hui j’ai 45 ans je ne connais pas mon géniteur et je n’es aucun lien avec ma génitrice, je ne me suis jamais construit je n’es pas d’enfant pas de femme pas de travail pas de permis de conduire un niveau d’étude très très bas vu que j’ai arrêté l’école a 16 ans en sachant a peine lire et écrire !! et je suis suivie par un psy pour une dépression et des gros problèmes de mémoire qui dure depuis presque 15ans !!! elle et pas belle la vie !
merci papa merci maman .
Je suis née d’un deuxième lit et je l’ai su plus tard.je suis l’a dernière.à ma naissance,celui que ne pensait être mon père,sa mère,ses deix filles ainées et son fils ainé m’en ont fait voir de toutes les couleurs car j’ai pas été désirée.ai été brutalisée,rejetée,privée balottée d’un endroit à un autre.à l’écolee,étant habillée toujours habillée avec des vêtements sâles et données,les copines de classe me battait.les institutrices qui ont succédés et les instituteurs me maltraitaient alors que n’avais de bonnes notes.j’avais zéro en conduite.à l’adolescence,ai été jetée à la rue et me suis retrouvée dans un foyer de délinquants au lieu de m’envoyer dans une vraie famille.je n’ai jamais été une délinquante mais une enfant qui s’agenouillait devant dieu à l’âge de 5 ans pour échapper à la rue.au foyer,les éducateurs me battaient et les délinquants aussi.et c’est dans ce meme foyer que j’zi fait ma première tentative de suicide.j’avais quatorze ans.j’ai avalé un tube de lexomil et me suis défenestrée du deuxième,là ou était ma chambre au foyer.je voulais mourir.aprés cette histoire ou je me suis clâquée le genou,ils m’ont laissée partir.c’est là qu’à commencé mes galères à la rue pendant dix ans.aujourd’hui,mes parents sont morts,mon frères et mes deux soeurs me harcèlent zu téléphone.je suis toujours suicidère depuis l’âge de suatorze ans.j’en ai bientôt 50 et suis mariée depuis 23 ans.je suis devenue lourdement handicapée et me suis mariée à un bien mzuvais époux qui me trompe,m’humile,m’envoie à l’hôpital,frécante des voyoux et me vole!j’zttends la mort!j’zi jamais dans mes prières vaines à la vierge qui occupe ma table de chevet depuis 23 ans mzintenant,que j’zi tounours priée depuis l’enfance ainsi que jésus trouvé l’âme soeur qui mettrzit fin à mes tourmantes!j’attends la mort.fabienne
Je suis née d’un deuxième lit et je l’ai su plus tard.je suis l’a dernière.à ma naissance,celui que ne pensait être mon père,sa mère,ses deix filles ainées et son fils ainé m’en ont fait voir de toutes les couleurs car j’ai pas été désirée.ai été brutalisée,rejetée,privée balottée d’un endroit à un autre.à l’écolee,étant habillée toujours habillée avec des vêtements sâles et données,les copines de classe me battait.les institutrices qui ont succédés et les instituteurs me maltraitaient alors que n’avais de bonnes notes.j’avais zéro en conduite.à l’adolescence,ai été jetée à la rue et me suis retrouvée dans un foyer de délinquants au lieu de m’envoyer dans une vraie famille.je n’ai jamais été une délinquante mais une enfant qui s’agenouillait devant dieu à l’âge de 5 ans pour échapper à mes bourreaux de ma famille.au foyer,les éducateurs me battaient et les délinquants aussi.et c’est dans ce meme foyer que j’zi fait ma première tentative de suicide.j’avais quatorze ans.j’ai avalé un tube de lexomil et me suis défenestrée du deuxième,là ou était ma chambre au foyer.je voulais mourir.aprés cette histoire ou je me suis clâquée le genou,ils m’ont laissée partir.c’est là qu’à commencé mes galères à la rue pendant dix ans.aujourd’hui,mes parents sont morts,mon frères et mes deux soeurs me harcèlent zu téléphone.je suis toujours suicidère depuis l’âge de suatorze ans.j’en ai bientôt 50 et suis mariée depuis 23 ans.je suis devenue lourdement handicapée et me suis mariée à un bien mzuvais époux qui me trompe,m’humile,m’envoie à l’hôpital,frécante des voyoux et me vole!j’zttends la mort!j’zi jamais dans mes prières vaines à la vierge qui occupe ma table de chevet depuis 23 ans mzintenant,que j’zi tounours priée depuis l’enfance ainsi que jésus trouvé l’âme soeur qui mettrzit fin à mes tourmantes!j’attends la mort.fabienne
Bonjour,
En tant que père, ou du moins ce que j’ai été, j’ai abandonné mes deux filles après qu’elles m’aient retrouvées au bout de 15 ans. La raison de mon acte ?
Pour leur mère, j’étais un gros con… Suite à cela et au bout de 48 heures de trouvaille, je suis vu rejeté par ces dernières ; 6 mois pour m’en remettre psychologiquement. Au bout de 1 an et demi, reprise de contact par mes filles pour me dire qu’elles se faisaient du soucis pour moi et que je leur manque. Dès que leur mère apprend qu’elles discutent avec moi, deuxième rejet ; je suis un connard elles vont jusqu’à me bloquer de tous les réseaux sociaux et deux semaines avant la fête des pères. Depuis le mois d’avril, je commence à peine de m’en remettre, mais dès à présent, j’ai décidé et complètement rejeter ce qui fut mes filles..
J’ai perdu mes parents, une sœur et dont un frère y a deux ans. (décès)
J’ai décidé de tourner la page, mais ceci, elles le découvriront quand elles referont surface si c’est le cas. Je ne repondrais tout simplement plus dans les reseaux sociaux
Bonjour Thierry
Votre histoire est bien triste pour vous et vos filles. Le temps guérit les blessures et il y a un moment où tout le monde aspire à avoir la paix et vivre dans la sérénité ou ce qui s »approche le plus de cet état. C’est bien triste pour vous et pour vos filles car c’est sur que vous leur manquez
Bonjour
Mon histoire est similaire par l’abandon de mon père et 7ans après suivie d’abandon de ma mère qui a rejoint ces 2 amour mon père et son amant. Rester avec mes gra d parents maternels qui étais une grande source d’amour et d’ acceptation jai subi des violences et violée par un voisin etant petite j’avais toujours eu peur de raconter ça car a la moindre bêtise cetais de ma faute je n’avais pas le droit de parler car dans nous traditions vaut mieux se taire sinon cest toi le fautif même a l’âge de 8ans. Aujourd’hui à 30ans j’en souffre tout les jours mes parents me disent les gens ont vécu pire que je doit m’estimer heureuse d’être en bonne santé et vivante. Malgré tout cela grâce à l’éducation et la fonce de ma grand-mère je suis toujours là à aider mes parents à leur offrir des cadeaux….
Bonjour
Et oui votre situation se rencontre souvent même en ayant eu des parents maltraitants nous continuons à les aimer. Pourquoi ? L’une des raisons c’est que nous attendons toujours un miracle, qu’ils nous disent qu’ils nous aiment, qu’ils soient affectueux avec nous. Hélas, cela ne vient jamais et nous continuerons à les aimer malgré tout.
Nous recherchons un amour qu’ils ne peuvent pas nous donner, mais l’espoir est toujours là.