Aujourd’hui parlons du bonheur. Il y a quelques mois j’ai lu un post sur Facebook qui disait » avec des pierres, construisez-vous des murs ou des ponts ? Cette phrase m’a beaucoup fait réfléchir. Une petite phrase de rien du tout qui résume vraiment bien ce que vous pouvez faire de votre vie. Choisissez-vous le bonheur-pont ou le mur-difficulté . Êtes-vous bien dans votre peau ou mal dans vos baskets ? Profitez-vous de la vie ou passez-vous votre temps à râler et voir ce qui ne va pas ? Construisez-vous des murs ou des ponts ?
LE BONHEUR c’est quoi ?
Le bonheur est un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu’un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu’il juge importants. Il perçoit alors sa propre situation de manière positive et ressent un sentiment de plénitude et de sérénité, d’où le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur).
Le bonheur c’est la même chose pour tout le monde ?
Non, le bonheur est très subjectif, pour certains :
- ce sera d’avoir un toit et de pouvoir manger à leur faim ;
- ce sera d’avoir la voiture ou la maison qu’ils convoitent ;
- ce sera de trouver un travail ;
- ce sera de trouver un compagnon ou une compagne ;
- ce sera de recouvrer la santé ;
- ce sera d’arriver vite à la retraite
- ce sera de gagner plus et d’avoir plus d’argent
- ce sera de vivre en paix
- etc.
Bref, le bonheur pour vous n’est probablement pas la même chose que pour moi. Il semble cependant que la plupart des chercheurs qui se sont penchés sur le sujet parlent de la notion d’Équilibre. C’est-à-dire arriver à équilibrer les bons et mauvais moments car, comment pourrions-nous apprécier le bonheur si parfois nous n’avions pas des difficultés . Petite remarque : l’argent qui semble être une préoccupation pour tellement de gens aiderait à être heureux mais les français ne le placent qu’en 7e position au plan de la satisfaction après la famille, la santé, les amis, etc …
LE BONHEUR ET LES DIFFICULTÉS
- Les résilients sont les personnes qui malgré les tragédies ou problèmes qui ont jalonné leurs vies ont su abattre les murs et construire des ponts avec les pierres récoltées. Ils sont devenus des champions de la « récup ». Ils se disent heureux et savent profiter de la vie alors que d’autres continuent à maugréer au pied de murs qu’ils ne peuvent, ou ne savent, pas abattre.
- Rappelez-vous du mur de Berlin et de cette journée historique du 9 novembre 1989 quand ce « mur de la honte » (comme l’appelaient les allemands de l’Ouest) s’est ouvert . Un pont permettant à des milliers de familles de se retrouver après 25 ans de séparation. C’est une belle illustration de ce que nous faisons de nos vies. Nous érigeons des murs pour soi-disant nous protéger alors que finalement ces murs nous isolent et nous séparent. Bien sûr qu’ici je vous parle de vos attitudes dans la vie et non de la construction de votre maison. Il vaut mieux toujours préciser.
Alors ?
UN PONT ou UN MUR ? Bonheur et vie épanouissante versus mal-être et vie enquiquinante
Construire des murs au lieu de fabriquer des ponts est pour la plupart d’entre nous une chose plus simple que de remettre en question nos pensées, croyances et façons de voir les choses. Et c’est le regard que vous allez porter sur les évènements de votre vie qui fera que vous serez heureux ou pas et que ce sera un pont ou un mur.
Vous construisez un mur chaque fois :
- que vous jugez quelqu’un au lieu de voir ce qui est positif en lui et pensez que ce que vous dites de l’autre VOUS APPARTIENT
- que vous vous sentez attaqués et restez dans votre coin au lieu de développer votre auto-estime et sachez que vous attirez à vous ce que vous pensez de vous-même,
- que vous souffrez et pleurez seuls chez vous au lieu de demander de l’aide et de vous recentrer,
- que vous avez peur de quelque chose ou quelqu’un au lieu d’oser affronter ce qui vous perturbe et développer la confiance en vous,
- que vous êtes en colère ou frustré au lieu ici aussi d’aller voir l’origine de ce sentiment négatif et l’éradiquer,
- que vous n’osez pas vous affirmez au lieu de vous cacher derrière de fausses excuses et d’exprimer votre ressenti,
- que vous n’exprimez pas vos sentiments au lieu de vous laisser aller et créer un lien sincère avec les autres,
- que vous restez dans vos croyances au lieu de vous ouvrir aux richesses des diversités de toutes sortes,
- que vous n’écoutez pas l’autre au lieu de comprendre et entendre VRAIMENT ce qui vous est dit,
bref
- chaque fois que vous vous mettez une armure ou une carapace,
- chaque fois que votre EGO vous empêche de faire le pas décisif pour comprendre l’autre mais surtout de vous comprendre VOUS.
- chaque fois que vous vous isolez – pensant vous protéger -.
- chaque fois que vous mettez une distance avec les autres alors que l’Autre est votre miroir (là ça fait mal mais c’est la réalité car nous projetons à tour de bras))
« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. » Isaac Newton
Oui ça parait bien tout ça sur le papier mais dans la réalité c’est autre chose.
Oui c’est vrai, ce n’est pas facile et il y a encore très peu de temps je me suis murée (mur… ée) dans ma souffrance à la suite d’un différend avec un proche. Honnêtement construire le pont n’a pas été aisée tant ma blessure était grande. Bien sûr que l’ego, ce fichu petit moi qui pense mais n’a pas de cœur m’avait murée dans cet état de souffrance et de non-communication et m’empêchait de faire le premier pas.
Donc, j’ai pris mon petit baluchon et j’ai construit un pont qui n’est pas encore très très solide mais qui l’a été suffisamment pour aller vers l’autre. Un grand pas vers une réconciliation qui s’amorce et surtout un poids ÉNORME en moins. les murs sont lourds. Donc, je confirme qu’il n’est pas toujours facile de construire des ponts mais rappelez-vous que « si vous parlez avec votre cœur, quelles que soient la culture et la couleur de peau de la personne que vous avez en face de vous, celle-ci vous comprendra.
Comment voulez-vous qu’on soit heureux quand on vient d’apprendre qu’on a une maladie grave ou que l’on vient de perdre un être cher ?
Évidemment vous n’allez pas sauter de joie si vous apprenez que vous avez le cancer cependant votre possible guérison dépendra de la façon dont vous regarderez cette maladie et nous en reparlerons plus en détail dans mon prochain prochain.
Bien sûr que perdre un enfant, un ami, un parent nous plonge dans la souffrance et le malheur. Certains ne se relèveront pas et d’autres prendront le risque d’être à nouveau heureux, ils oseront vivre « le bonheur » après l’impensable ou le pire. Le bonheur est un choix, nous ne nageons pas tout le temps dans le BONHEUR il y a des hauts et des bas.
Les bas durent plus ou moins longtemps et chacun les vit à sa manière. Personnellement, j’ai vécu ce que j’appelle « deux années apocalyptiques » avec des deuils à répétitions, des maladies de proches gravissimes, le chômage, des séparations douloureuses. et « d’autres petites choses » dramatiques. Quand j’étais dans l’œil du cyclone, je ne sautais pas de joie et de bonheur mais pour me sortir la tête de l’eau j’ai trouvé des occupations qui me passionnaient et qui ont été le déclencheur d’une nouvelle vie et de mon bonheur aujourd’hui.
Le bonheur est parfois une bénédiction mais, le plus souvent,c’est une conquête. Paulo Coelho
Il meurt lentement.
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!
Pablo Neruda
1 – remercier pour tout ce qui vous a été donné pendant la journée : « merci d’avoir l’électricité et l’eau courante » eh oui! allez donc en Afrique ou en Inde et après vous apprécierez ces choses qui vous semblent tellement « naturelles »?
C’est la gratitude
2 – vous féliciter pour tout ce que vous avez fait dans la journée : j‘ai fait une machine, je suis allé aux impôts et à la sécu, j’ai réparé le chauffe-eau, j’ai téléphoné à Tante Cunégonde, etc. Il ne s’agit pas de choses importantes mais l’essentiel est de vous félicitez pour TOUT, ABSOLUMENT TOUT ce que vous avez fait de positif dans la journée. Et pendant que vous ferez dodo, votre inconscient « travaillera avec du positif » et vous vous réveillerez bien disposé. Même la nuit on peut construire des ponts…
Ce sont les Bravos
Et pour finir une chanson que j’adore
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