Celui qui ne connait pas les affres de la jalousie est un oiseau rare ou assez rare. Aujourd’hui, Chantal Rialland dans sa chronique nous parle de ce sentiment que l’on associe pratiquement toujours à l’amour mais qui englobe bien d’autres aspects de notre vie car jalousie et envie sont des soeurs siamoises qui empoisonnent souvent vos rapports avec les autres
LA JALOUSIE ET L’ENVIE EMPOISONNENT L’EXISTENCE DE MILLIONS D’ÊTRES HUMAINS SUR CETTE TERRE
« Il n’est rien comme la jalousie pour absorber un être humain tout entier. » de Milan Kundera
L’ENFER DE LA JALOUSIE…
Quand on évoque le terme « jalousie », on pense tout de suite à la jalousie amoureuse.
La jalousie vient toujours d’un manque de confiance en soi. On imagine que l’être aimé peut, très facilement, être attiré par quelqu’un d’autre mieux que soi. Et on fantasme qu’il y en a à la pelle.
Autrement dit, on se fait vivre l’horreur…
La jalousie peut être une véritable maladie psychologique.
Il est parfois plus prudent de « prendre ses jambes à son cou » quand on commence une histoire et que l’on découvre que l’on a à faire avec un jaloux pathologique.
A l’inverse des hommes, les jalouses surveillent, enquêtent, fouillent mais ne sont que rarement violentes. Nos pensées créent. Ainsi, elles poussent, parfois, leur conjoint à les tromper vraiment – à force de leur faire des scènes pour leur infidélité supposée.
Malheureusement, la jalousie nous concerne tous. Même ceux et celles qui ne sont pas du tout jaloux ou pas du tout jalouses.
Car la jalousie ne se limite pas à l’amour amoureux.
Sans que vous ne compreniez pourquoi, soudain une personne amie de longue date devient très désagréable avec vous ?
- Vous êtes très peiné(e).
- Vous vous posez mille questions. Ne cherchez plus très loin. Il est fort probable que cette personne est tout simplement jalouse. Sans doute depuis longtemps… Mais vous ne l’aviez pas vu…
Il est très difficile pour une personne qui ne connaît pas ce sentiment – de comprendre qu’on peut la jalouser.
Je vous parle en connaissance de cause. Il m’a fallu du temps pour le comprendre ! Et mes patients ou mes patientes sont souvent très désarçonnés quand nous travaillons sur cette prise de conscience.
Il est très utile de savoir que nous pouvons être l’objet de jalousie.
- Cela peut arriver avec nos propres parents,
- avec nos frères et sœurs,
- avec des membres de notre famille ou de notre belle famille,
- avec nos relations amicales et sociales,
- avec nos collègues de travail,
- avec nos voisins.
Cela nous permet de l’identifier rapidement et de beaucoup moins en souffrir. Cela permet également de « faire profil bas » en ne l’attisant point.
On dit que les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main. Quand il nous arrive un problème, on perd souvent ses relations amicales qui nous fréquentaient pour ce que l’on représentait à leurs yeux.
Restent alors les amis qui nous soutiennent dans l’adversité. C’est bien agréable et fort utile.
Mais les vrais amis, vous les connaitrez quand vous aurez retrouvé votre positivité et votre dynamisme.
Bonjour Sylviane, ce qui se passe dans la tête des autres, ça leur appartient. Moi, je m’occupe en priorité de ce qu’il y a dans la mienne et déjà ça m’occupe pas mal !
Je pense qu’on a tous du boulot avec nos émotions négatives ! A nous de trouver les raisons et de voir ce que l’on peut faire pour guérir de ça.
zenie
Bonjour Sylviane, c’est très bien d’identifier chez les autres ce sentiment de jalousie, mais y a t’ il un truc pour les aider à en prendre conscience afin qu’ils se soignent?
Car en fin de compte ce sont eux qui souffrent.
. Nicole
Bonjour Sylviane, je partage le sentiment de Nicole. De plus, il me semble difficile de rester soi-même si l’on doit ‘faire profil bas pour ne pas l’attiser’ !
Bonjour Sylviane,
Il est vraiment très difficile de vivre avec une personne jalouse. Elle pourrit la vie de son entourage et la sienne et n’arrive pas à se contrôler la plupart du temps.
Ce qui est le plus difficile à vivre, ce sont les scènes devant les enfants.
Si l’on veut épargner les enfants, je pense qu’il vaut mieux fuir.
Mais chacun le vit différemment.
Bonne journée.
Danièle
Bonjour Sylviane,
Ton article me rappelle une anecdote vécue au Bénin. J’y enseignais le français à 8 dames d’origine russe. Lors d’une discussion, 7 d’entre elles m’ont déclaré regretter le régime communiste… Devant mon grand étonnement, elles m’ont expliqué qu’à l’époque, elles ne savaient pas qu’on pouvait avoir mieux ou plus ailleurs… Donc, les gens étaient heureux de ce qu’ils avaient et reconnaissants auprès des autorités de leur fournir ce dont ils avaient besoin…
Je reste étonnée, mais c’est vrai qu’on est moins heureux quand on se compare !
Bonjour Sylviane et Chantal,
Si l’on voit la jalousie chez cette personne qui est «devenue désagréable» n’est-ce pas un miroir de nous-même?
Je pense que la notion de miroir a toujours sa place, même quand ça ne fait pas notre affaire.Non?
On expérimente ce qui est à l’intérieur de soi ou je n’ai rien compris à tout ce que j’ai appris et plus spécifiquement dans le Ho’oponopono. Désolée d’y revenir, mais ça c’est tellement clair pour moi.
Si une personne devient désagréable avec moi, je considère que le problème est à l’intérieur de moi et j’ai attiré cette situation et ce problème. Ça dépasse peut-être l’entendement, mais c’est comme ça que je le vois.
Quand je suis déçue de quelque chose ou de quelqu’un, je me rends compte que j’ai moi-même déçu (une autre personne peut-être, mais j’ai déçu quelqu’un et ça me revient tout simplement).
Amicalement,
Sco! 😉
Merci Sylviane pour cet article!
Le thème de la jalousie me fait penser à cette parole « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! »
On est bien plus heureux en se réjouissant de ce qu’on a qu’en regardant avec envie chez les autres ce qu’on n’a pas encore …